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LES ERREURS D’UN PANTALON


platif, il ne réfléchit pas davantage et enfila une jambe, puis l’autre.

Il s’étonna pourtant ; l’indispensable de velours s’était transformé en fin drap ; en outre il le serrait un peu. Mais bast ! la nuit pouvait parfaitement l’inciter à l’erreur.

En bas, François, le chapeau sur la tête, les souliers aux pieds, mais les pans de chemise battant les cuisses, se lamentait.

Il rampait, envoyant de droite et de gauche des mains inquisitrices.

— Bon Dieu de bon Dieu ! où est mon grimpant ? Tout était ensemble… J’ l’ai pas laissé chez belle-maman.

Soudain il entendit un bruit vague derrière lui ; il crut à la présence sournoise de Mme Cayon et, apeuré, s’aplatit sous la cage de l’escalier.

Il distingua l’ombre d’un homme filant vers la sortie. Il fut soulagé et reprit ses recherches.

— Si ’core j’avais des allumettes, mais elles sont dans la poche de c’ sacré falzar !

Pourtant il ne se découragea pas :