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VIII

Salut à la lune.


Dans le W. C., François Fard attendait sans impatience des temps meilleurs.

Parfois, dans l’unique intention de se distraire, il crachait sur les murs et buvait une gorgée de vin.

Ce rite accompli, il s’essuyait les lèvres d’un coin de chemise et reprenait ses méditations.

Mais François n’était pas une nature d’élite ; jamais, à l’instar de Napoléon, il n’aurait pu se livrer à des occupations multiples et simultanées, durant une nuit entière.

Au contraire, cet après-midi mouvementé avait épuisé sa force de résistance.

Et, soudain, il s’endormit sur l’ouverture cir-

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