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SALUT À LA LUNE


d’une chevelure embrouillée, se pencha sur l’épaule gauche.

À son tour, dans son réduit parfumé, François se réveilla.

Tout d’abord, il fut étonné de se trouver là et, par habitude, prit une feuille de papier hygiénique.

L’inutilité de ce geste ayant été reconnue, il se demanda, avec angoisse, pourquoi les méchants, ses innombrables ennemis personnels, l’avaient privé de sa culotte pour le claustrer en cette loggia discrète.

La vue du litre vide le remplit d’inquiétude.

— Rien à boire !… Et pourtant, ma pauvre gorge est en feu, mon palais est cuivreux comme un bijou de grande mondaine, et Dieu me pardonne, je ne sens plus ma langue.

Rendre à ses muscles leur élasticité coutumière était urgent. Il se leva, jeta, par acquit de conscience, un coup d’œil inquisiteur au fond de la blanche cuvette et referma l’orifice.

Cherchant un chemin vers la liberté, il grimpa