La main sûre, il ouvrit une porte derrière lui et poussa Bessie tremblante, frissonnante, nue et parfumée dans l’obscurité d’une chambre inconnue.
Hélas cette chambre était un couloir… mais il ignorait. Du talon, il avait repoussé sous le sopha les vêtements encombrants, dépouilles opimes de la vaincue.
La comtesse de Presfez entra, la lèvre purpurine, l’œil égrillard et la narine ouverte. Mais elle ne vit rien et sentit moins encore. Elle s’étonna :
— Tiens où est cette chère amie ?
Le margis la prit à la taille et l’attira sur son genou :
— Faire pipi, chérie !
— C’est juste, reconnut la bienveillante comtesse.
Mais en même temps Couleuvrine réfléchissait, il se disait qu’il serait fort heureux de comparer les galbes de ses deux conquêtes.
Ses mains habiles s’acharnèrent sur des agrafes, des boutons, des pressions et finalement sur des pointes de nénés.
Bref, madame la comtesse de Presfez, fut elle aussi, nue à l’instar d’un verre de lampe, qui aurait eu des cheveux noirs et des nichons pépères.
La discussion métaphysique reprit, ardente, violente, exaspérée. Chacun émettait ses théo-