toutes les apparences d’une bourgeoise et paisible union.
J’ai dû parler d’abord des flèches empoisonnées que la satire crayonnée leur décocha ; je finirai par un tableau idyllique.
Gomme les jeunes fiancés d’outre-Rhin, comme ceux auxquels je faisais allusion dans les premières pages de ce volume, ils vinrent se placer côte à côte devant Tobjectif du photographe, et c’est ainsi qu’on peut les rencontrer en certaines maisons amies, se tenant par la main ou par la taille, tendrement penchés l’un sur l’autre.
Cosima, komm’zu mir und bleib’bei mir ! Cosima, viens vers moi et reste avec moi.
Consolante image de paix et d’union bien faite pour fermer les blessures du passé.
Un dernier point. Les caricaturistes ne voient plus en Mme Wagner que la directrice du théâtre de Bayreuth et les feuilles anti-wagnéristes se contentent de mentionner le chiffre des entrées aux représentations annuelles.
Que l’affaire soit plus ou moins bonne — j’ai dit qu’elle était bonne — que la veuve du compositeur empoche de plus ou moins gros bénéfices, cela importe peu après tout. Toutefois, on ne lira pas sans intérêt, à