gner-homme, Wagner-bonze, figure nationale de l’autre côté du Rhin, comme Luther ou Frédéric. Les cartons des artistes, les albums des sociétés locales donneront un jour, à ce point de vue/plus d’un document curieux. Pourquoi faut-il, hélas ! que beaucoup soient déjà perdus, enfouis entre les mains d’amateurs ennemis de toute publicité ?
Groquisousimplepochade, ici tout est intéressant. Souvent, à peine un trait, une indication sommaire, et, cependant, tout Wagner. Un nez, un menton, un béret, des contours et une tache ; un bec, une galoche, une amande et l’endiablé musicien apparaît. Vous pouvez chercher l’œil ; il n’y est pas, ce qui ne l’empêche point d’être tout particulièrement visible.
Le voilà le diablotin tout noir, aux jambes minces comme des flûtes, paraissant sortir de quelque boîte à surprise, aux gestes saccadés, aux mouvements heurtés, l’homme que nos écrivains-reporters comparaient à un paquet de ressorts ; le voilà saluant son public, après avoir exécuté ses tours de force, rejetant son chapeau en arrière — un chapeau prêt à lui servir de boîte, — se contorsionnant, tenant à la fois du clown
« Ferme ton bec (litt. « ta gueule»), sans ça gare les giffles. »
Épigraphe tirée des Maîtres chanteurs. (Caricature de F. Gaul, à Vienne.)