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ANIMAL — ANIMÉ

de la cathédrale de la Major à Marseille, etc. D’antres lois, les quatre animaux accompagnent les évangélistes qu’ils symbolisent ; plus souvent ils sont représentés seuls. Très souvent, lorsqu’ils avaient quatre points symétriques à décorer, les artistes du moyen âge J plaçaient les attributs des évangélistes (fig. 2) : aux quatre angles d’une pierre tombais, d’un ais de reliure, à l’extrémité des liras d’une croix, sur les retables des autels, dans les reliquaires, les vitraux, etc., etc. Les animaux évangéliques sont souvent nimbés. G. Durand.

BtbL. : Zoologie. — C. Gegenbaur, De animalum plantarumque reoni terminis etdifferentiis : Lipsiffi, 1860.

— C. Claus, ueber die Grenze des thierischen und pflanzlichen Lebens ; Leipzig, (si ;; ;. — Cl. Bbbnakd, Leçons sur les phénomènes de la oie communs aux animaux et aux végétaux ; Paris, 1878-79, 8 vol. — R. Blanchard, l’Origine de la oie et I organisation de (a matière. Revue scientifique, XXXV, p. 161, 1885. — Ed. Hbckbl et Fr. SCHLAGDBNHAUFBN, Sur {a ;>/’iSeiK e de ta léeithine dans les oéqét&ux. Comptes rendus de l’Académie des sciettees, CIII. p. 388, 1886.

ANIMALIER (Peinture et sculpture). Ce néologisme se dit de l’artiste qui représente des animaux. Mais une distinction semble nécessaire. Le Vinci, Raphaël, Albert Durer, Rubeus, Le Brun, et, pour citer des contemporains, Géricault, Gros, Horace Vernet, Delacroix, ont fait souvent intervenir l’animal dans leurs ouvrages, quelqueois même dans des proportions importantes, considérables ; cependant, nul ne s’avise de les qualifier peintres animaliers. On appela lfesportes et Oudry peintres de chasses, Carie Vernet peintre de chevaux, ce qui était bien dire, le genre de chacun s’adaptant parfaitement à cette classification. Par la même raison, lirascassat sera dénommé peintre de bestiaux, Jadin peintre de chiens, Jacque peintre de moutons et de poules. En un mot, à notre avis, animalier devrait avoir un sens général, et s’appliquer uniquement à l’artiste qui glorifie non une seule espèce de bêtes, mais toutes, ou plusieurs, et qui donne franchement la prééminence à l’animal lorsque celui-ci, dans le sujet traité, est mis en présence de l’homme réduit alors à un rôle subalterne. 0. Mrrson. ANIMAUX (Société protectrice des) (V. Société). ANIME (Arme). Ancienne cuirasse usitée au moyen Age (V. Curasse).

ANIMÉ (Blas.). Se dit des yeux des animaux (excepté du sanglier), quand ils sont d’un autre émail que celui du reste du corps.

FIN 1>T TOME DEUXIEME

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