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dépendant (755), chassa l’empereur do *., capitale el fui l’iiiin assassiné par son propre fils |7.’.7). M. (.. NGAN-TI, empereur cl is (. H an).

NGAOUNDÈRE. Ville de l’Adamaoua (Soudan), pée par les Fouluhs, h la Bourre du Mao Sounsoun, cl à 250 kil. S.-E. do Vola.

NGAOUS. Village d’Algérie, dép. de Constantine, dans une oasis, & 60 kil. 0. de Batna. Ruines romaines. Mo quée des Sepl-Dormants.

NGARI. La province la plus occidentale de la région tibétaine (empire chinois). Ses montagnes appartiennent au massif de l’Himalaya et renferment de très hauts sommets, entre autres L’Aling-Gangri qui a 7.300 m., et le mont Kaïlas, haut de 4.600 m. C’est de ce dernier que pari [’Indus, qui reçoit à droite, dans la région, le Gartokrlinii. Au S. ou mont Kaïlas naît la Sutledge, qui sert d’écoulement au lac Mausarovar. A quelques lieues à II... sur la frontière des provinces de Ngari el de Dzang, est la source du Brahmapoutre, Enfin, au S. du lac Mausarovar est le col de Nialo ou Thaklakar, qui coupe la chaîne des Himalaya, à 4.650 m. d’alt. La i 1 1 1- principale de cette province est Gartok, sur le Gartok-chou. Citons encore Tsaprang, sur la Sutledge, et, au N.. Roudok et Karnak, sur le lac Pangong.

NGEOU ïang Sieou, personnage chinois, célèbre comme littérateur et ho te d’État (1017-72). A quatre ans. il perdit son prie ; sa mère, réduite à la pauvreté, l’instruisit elle-même ; dès sa jeunesse, ayant conçu une grande admiration pour ll.ni Vu. poète, philosophe et homme d’Etal (vm e et iv 1 ’ siècles), il se promit de l’imiter. Il devint docteur, puis préposé aux remontrances et, en cette qualité, se tii remarquer par la liberté de sou langage ; il arriva peu à peu aux plus hautes charges de l’État : comme vice-président de l’état-major général, il tenta une réforme de l’armée ; sous l’empereur Ghen tsong (dyn. des Song), il lutta énergiquement contre l’influence de Oang Ngan chi(Y. ce nom). On ade lui des poésies et œuvres diverses, l’Histoire des Thang (Y. Thang choi ) et [’Histoire des cinq dynasties (Y. Ooi tai cm). M. C.

NGHE-AN. Une des 17 provinces du Tonkin. La capitale est Yinli ou Nghé-An, ville bâtie au bord de la mer. à l’estuaire du Song-la. La prov. de Nghé-An s’étend fort loin dans l’intérieur ; elle a sous sa dépendance les « pliu » de Tran-Bien el de Tran-Ninh. Le traité signé par M. Patenôtre le (> juin 1886 laisse cette province, ainsi que] plusieurs autres, on dehors de notre action directe, tout en nous conservant le droit d’en occuper les points stratégiques.

NGO-KÉ. Rivière du Tonkin, prend sa sourie en Chine. dans la prov. du Yun-naii. et se jette dans la rivière Claire, affluent du Song-Koi, après avoir passé à Tuyen-Quang, en aval de rapides dangereux.

NGOMBÉ (Y. Congo, t. XII, p. 413).

NGORNOU. Ville du Bornou, rive (). du lac Tchad qui l’inonde lors de ses crues ; 20.000 bah. Elle tend à reculer vers l’O.

NGOUÇA. Oasis du dép. d’Alger, à 16 kil. N. d’Ouariil ; i . peuple de Haralin. nègres croisés de Berbrrs ; ils fabriquent des chapeaux (medaï) et du carbonate de soude. Kouba île Sidi-Ali-Bahloul.

NGOUN I c. Iti ière de l’Afrique équatoriale, située dans le Congo français, util . gauche de l’Ogooué : 300 ù 350 kil. NGÔUROU. Contrée de l’Afrique équatoriale, à l’O. de Zanzibar, bornée à l’E. par l’Ousegoua, au S. par l’Ousagara, au S.-O. par le Guedja, au N. par le pays îles Massai’. Le Ngourou t’ait partie depuis 1885 de l’Afrique orientale allemande.

NGUYEN-ANH ou GIA-LONG (Y. Ajvnam, t. III. p. 24). NHANDIROBA (Bot.). mn vernaculaire de plusieurs espèces de Fevillea (Y. ce mol |.

N I A-D.viii . Rivière du Turkestan oriental (Empire chinois). Elle prend sa source dans les munis Kouen-Loun, et, après avoir arrosé Via, ville située i 1.400 m. d’alt., elle va se perdre dans la mer de sable du désert de Gobi. NIAFLES. Corn, do dép. de la Mayenne, arr. d< I Icau-Gontier, i ant. de Craon : 416 bah, NIAGARA. Cours d’eau par lequel les eaux du lai Erié se déversent dans le lac Ontario ; il mule du S. au N.. entre le Canada à l’O., l’Etal nord-américain de New York .i I E. : sa longueur esl de 53 kil., durant lesquels il descend loo m. Il v,,ii do lac Erié entre Buffalo g 11., et 1- • ’il Erié a l’O. : sa largeur, d’abord de 1.200 m., se rétrécit a 600 m. a Black Rock, revient a 1.200 m. jusqu’à ce que le Niagara, .> lo kd. de Fort Erié, se divise en deux bras enveloppant l’Ile américaine Grand Island ; 15 kil. plus loin, ces liras se réunissent en lace de l’ilol canadien Navj : le fleuve s’élargit, el sa pente s’accuse en rapides qui, au bout de 7 kil.. aboutissent a la fameuse cataracte du Niagara (tonnerre de l’eau, en indien). Celleci Se précipite des deux Cités de Goat NI. Uld. l’île de la Chèvre ou d’Iris (américaine) ; le bras oriental nu américain, dit aussi de Fort Scblosser, a 322m.de large el se précipite de 50 m., emportant un dixième de l’eau : les neuf dixièmes tombent par la cascade canadienne ou du Fer-à-Cheval, dont la courbe se développe sur 915 m. (diagonale, 372 m.) et la hauteur est de 48 m. Les eaux S’enfoncent entre deUX falaises de 70 a h.’i m. d’alt., dans une gorge d’où s’élèvent des nuages d’écume, i-sil>l<-«. a plusieurs lieues, l.a lieaute île la cataracte, la plus colossale de la terre, tient a l.i hauteur de chute, au cadre et surtout a l’énormité de la masse, plus de 7.000 m. c. par seconde. Des deux rives, nu peut s’avancer s,n,s la nappe d’eau, qui a creusé une caverne de .’i7 m. de profondeur. lai aval de la chute, le lleuve s’encaisse dans un COUloÙ* de 300, 240 et. finalement, 90 m. de large, entre deux parois de 60 a 101) m. de haut, véritable canon, creuse dans un escarpement, au pied duquel s’étendent le lac Ontario et la plaine riveraine. On donne a ces rapides, dont la pente esl de ,’ilt m. pour 10 kil.. le nom de Whirl- 1 1. parce qu’à i kil.de Goat Island. après s’être rétréci a 70 III.. le Niagara, dont les eaux sont si comprimées qu’elles sont plus hautes de (i m. au milieu qu’aux bords, l’ait un coude brusque vers l’E. : le choc du courant sur les rocs a creuse dans la rive gauche une sorte de bassin ou se produit un véritable tourbillon (whirlpool)’, une seule l’ois, en 1801. un bateau a pu franchir ce passage. C’est à 10 kil. de la cataracte que le Niagara sort de son canon. entre les villes de l.ewisloii el (Jiieenstovvn : il prend une largeur de 2.700 m. et redevient navigable comme il l’était de Fort Erié jusqu’au voisinage de la chute, (.est à 1 1 kil. en aval qu’il s’épanche dans le lac Ontario, entre Fort Niagara et Yvinsgstown, sur la rive américaine. Niagara sur la rive canadienne.

Le Niagara est le type d’un lleuve creusant un couloir entre deux lacs. Primitivement . la cascade se précipitait de la limite de l’escarpement, à Queenstown ; peu à peu, elle a recule, par l’érosion de son lit La chose s’explique par la puissance du cours d’eau, dont la nappe d’eau, de 8 a m. d’épaisseur, se précipite avec une grande rapidité, el par ce fait que la falaise calcaire, qui forme le seuil du déversoir, et dont l’épaisseur est de 26 m., repose sur une épaisseur égale de marnes et de schistes, supportes eux-mêmes par des grès tendres (dits de Clinton et de Médina). Ceux-ci. formant le pied de la cascade, sont aisément entames par le choc de l’eau, de llièine les schistes délaves par la poussière d’eau qui ne cesse de les attaquer : la table calcaire, qui supporte la pression de l’énorme masse flux iale, se lioin ant en surplomb, s’écroule par agineiils ; en IN-JN. 1853, lSli-J. ont eu lieu de ces effoiidrements, le dernier emportant la plate-forme de Table Rock, sur la rive canadienne, lie 1842 a 1886, la partie centrale de la chute du Fer-à-Cheval a recule de V. à SI) ni., soil l m ,22 a l’".N."> par an. la chute américaine, rectiligne. ne reculant que de II m. : en admettant h’ taux le plus fort, il eut siilli de 0.000 ans pour fain