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XICPI. _ MOÉPHORE

•m ri. dans l’oratoire du palais impérial, pi était la plus vaste enlise de ta ville. L’empereur 3 exerça une action prépondérante. Vfhanase porto a 818 le nombre des èvèques qui assistèrent. Il ne fut ponfl procédé a nne rédaction officielle des actes de ce concile, ni de ceux du concile général qui le suivit (Constantinople, 881). Suivant Ensèbe (ïitti Constantini, III. 14), on Démettait par écrit que les décisions adoptées, lesquelles étaient alors signées par tous les membres présents. II ne semble point qu’où se suit occupé d’en former un recueil, ni même n’en dresser une liste authentique. Ce qui est resté doit a la définition dogmatique relative à la personne fle ïéSus-^Christ. à des canons, Boni le texte est l’oit controversé, et à une lettre synodale. La lettre de convocation, adressée par l’empereur aux évèqties, ne n ras bbI connue que par te résumé que Busene an a fait. Deux autres 1 irculatres, écrites par Constantin après la clôture, ont été reproduites par Socrates et par Tnèoflorwt. Les autres renseignements contemporains, dignes de inee, doivent être cherchés dans les écrits d’Athanase et tTEusèbe, vraisemblablement sincères, mais suspects de partialité Inconsciente. Dans ces conditions, la fabrication <le documents stoocrvphes, l’interpolation îles canons

? intuitifs, les traductions infidèles et les entreprises anaogdes 

devaient se produire avec grande facilite : elles se sont produites avec one a’bondance qu’expliquent l’autorité et la majesté attribuées .111 premier concile général fle l’Eglise chrétienne. Ce sonl les èvèques de Home dpi en ont ordinairement bénéficié. — L’objet principal 3e la convocation, ainsi que les délibérations et la décision qui s’j rapportent sont indiques. av.<. des Béveloppements sutlisauts. au mot Amamssik, t. III. p. 891. La lettre synoSdle relate une convention adopte sur l’époque de la fête de Ptiqties ("Y. ce mol), lin outre, le concile fil un certain nombre de canons sur lu dis’cip’line. La plupart snnt mentionnés dans notre Encyclopédie aux noms des objets qu’ils concernent. Le nombre de ces canons est communément fixe a vingt : une version arabe en contient nte autres, dont rinauthenticite parafl manifeste. — TsT. ? coneUe (ecuménùp.ie. Il est le dernier de ceux que les tirées et les Latins s’accordent à classer parmi les conciles généraux. Les Actes de cette assemblée, amplement rédigés, forment nn volume. AnùstOSB le Bibliothécaire (V. ce nom. t. Il) en a fait une traduction latine. qui n’est pas toujours conforme aux textes grecs qui nous sont parvenus ; elle- est précédée d’une préface très intente, adressée au pape Jean Mil. D’après les listes produites par Mansi (Sacrorum concilioTUm nova el ampUssima coltectid), -2f>(i èvèques ou leurs représentants assistèrent à la première session (-2 5 sept.’) ; WOsignérent la dérision capitale, votée dans la VII e . qui fut la dernière pour Nicée 1 13 oct.). Cette décision est relatée au mot Imm.iii.XX. p. S79). Longtemps après la tenue d concile, les Latins prétendirent qu’il avait décrété l’addition au Symbole du mot FilioqUB. Cela n’est nullement prouve ; mais ce qui esi bien certain, c’est que ce deuxième concile œcuménique de Nicée, renouvelant et confirmant la liste des hérétiques condamnés parles précédents CDnefleS généraux, y maintint le nom du pape Honoritts. Lé 23 oct., les Pères de ce concile se réunirent instantinople pour faire lire solennellement devant l’impératrice Fr.’-i t son fils Constantin leur décret sur les images. Ils tinrent alors une VHP’ session, dans laquelle vingt-deux canons furent adoptés. Le t" confirme les lois et les définitions des six conciles précédents. II. v,uit de Consacrer IIU éVèqUe, on examinera s’il sait le Psautier. l’Evangile, les Epttres de sainl Paul et les canons. III. Les élections des èvèques faites par les princes sont nulles. 1 es èvèques doivent être ’dus par les èvèques. VI, Le concile provincial doit être assemblé au moins un,- fois chaque aune,. Vil. (in ne doit point consacrer d’église sans y mettre dos reliques. P. -II. Voixi 1. NICÉPHORE, patriarche de Constantinople, écrivain byzantin, ne à Constantinople vers 7,’is. morl an couvent île Saint-Théodore (Propontide) ’en $29. Sa rie esl dominée par la querelle des iconoclastes. H’aliocil secrétaire de l’empereur Constantin Copronvme, il se retira, écœuré par les fluctuations de la cour, dans un coiivenl iu Bosphore. De là. il fut appelé au siège patriarcal de Ityzanro en 806. Le culte des images dont il elail un partisan COnaincii avait triomphe au synode de Nicée en TS7. Mais quand Léon l’Arménien fui proclamé empereur (813) par l’armée iconoclaste. Xicephore ne larda pas il cire dépose, eu Sl.’i. Il se relira dans son coinonl. Parmi ses écrits, rédigé en un style choisi, mais lisible, il faut citer l’Abrégé d’histoire (602-770) ainsi que sa Chrondlogie résumée (édites par le I’. PetaU à Paris, llilli ; receinnienl par de Boor, Leipzig. ISSU).

NICÉPHORE P’. empereur byzantin (SO-J-SPI). Il elail grand logotliete. c.-à-d. chef île l’administration des finances, quand une révolution l’oleva au troue à la place d’Irène (oct. 843). Bon administrateur, il essaya par de rigoureuses mesures financières de réparer la Bétresse du trésor, et d’assurer par une politique d’ailleurs modérée les reformes civiles el politiques îles iconoclastes. Maigri’ l’appui du patriarche Nicépnore (806), il ne put triompner cependant 8e la fraction exaltée Bu parti monastique. Au dehors, sa politique fui moins heureuse encore : il dul en 803 traiter avec Charlemagne et renoncer a l’iialie presque entière ; il vil l’Asie Mineure. Chypre el Rhodes cruellement ravagées par les Arabes (S()(i) avec qui il dul signer une paix humiliante ; en’Gréce, Patras n’éenappa qu’avec peine au soulèvement des Slaves du Péloponèse (SOT) : au Nord, le péril bulgare menaçait sous le farouche khan Kroum. NicéphoTe tenta de l’arrêter : dans Iabatailledu2(> juil. S I I . il perdit a la fois le Irone el la vie. Ch. Dikiii.. NICÉPHORE II Piio, :.s( !l|-J-(if)). empereur byzantin. Il était issu d’une vieille famille de Cappafloce, qui depuis trois générations avait fourni des généraux éminents à la monarchie. Grand capitaine, il s’était, sous le règne de Constantin Vil, fait connaître par d’heureuses campagnes en Asie, et étail devenu magisler el grand domestique des senbles d’Orient. La triomphale campagne de Crète ( !l(il) el la prise de Chandax. les victoires qu’il remporta en !Hi"J en Cilicie et en Syrie sur l’eniir d’Alep. Seif Kddallleh. ajoutèrent encore à la popularité de Xicephore. Aussi n’eul-il point la peine, après la morl de Romain 11 (963), à se pousser au Irone : il fui couronné le 46 août 963, et peu après, entraîne par une folle passion, il épousa, maigre l’apposition du patriarche Polyeticle. ’Iheophano. la veuve de son prédécesseur. Son règne, qui est fort bien connu, fut glorieux pour liyzailce. Admirable homme de guerre, adore de l’armée, qu’il fit excellente, il remporta en Asie des succès prodigieux, reconquérant la Cilicie en 964, enlevant Tarse en !)(>.">. reprenaiil Chypre, poussant en ilriS ses armes jusqu’en Syrie et en Mésopotamie, el rendant à l’empire Antinche perdue depuis plus de trois siècles. Kl Mlle leinps ( !!()’)) il reprenait l’offensive coiilre les liulgares. el appelail contre eux les Russes, dangereux allies qui allaient être bientôt en péril pour Byzance. En’Occifleilt, enfin, •s’irperdaii définitivement la Sicile (965), il tenait fête à Otton le Grand et réorganisai ! fortement dans l’Italie du Sud.

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: 1 Pli dale administration du migistros Nrcxplicre,

la domination grecque. C’étaient de’grandsrésdltats, ’mais, pour les obtenir, Nicéphore avait du tout sacrifier a l’armée, augmenter les impôts pour créer des ressources, altérer les monnaies, administrer rhirenienl. et, malgré sa piété, frapper les biens même du clergé. Devenu fort impopulaire, trahi par sa femme Théophano él par quelques-uns de ses meilleurs généraux, Nicéphore II per ; i le H) Bée. 969, tragiquement, assassiné dans son palais du Boucoléon. Nicépnore, qui a étéfort maltraité parla mauvaise humeur de Liuipraml. l’ambassadeur B Otton I’ 1 en 968, fut . en fait, un des plus Illustres empereurs de Byzance, grand gênerai à la fois ri intelligent administrateur. On lira