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1431 SÈVRES Le nombre des patentes est très peu élevé. 11 y avait (en 1894) 4 !) hauts commerçants et banquiers, 10.724 commerçants ordinaires, 1.910 industriels, 4°20 exerçant des professions libérales. Le dép. des Deux-Sèvres exporte ses chevaux, ses mulets, son bétail, ses céréales, des eaux-de-vie, des vinaigres, des articles de ganterie et de confiserie, etc. 11 importe de la houille, des fers, des bois de construction, des denrées d’épicerie, des articles de modes, d’ameublement et de librairie, etc. Voies de communication. Le dép. des Deux-Sèvres avait, au 1 er janv. 1899, une longueur totale de 4136 lui. de routes nationales, 1.274 kil. de chemins de grande communication, 1.975 kil. de chemins d’intérêt commun et 3.144 kil. de chemins vicinaux ordinaires, plus 1.306 kil. en construction ou en lacune. Le dép. des Deux-Sèvres est traversé en 1900 par 9 lignes de chemin de fer d’une longueur totale de 558 kil., dont 06 kil. en construction. Les lignes 1 à 8 sont des lignes d’intérêt général exploitées par l’Etat. La dernière est d’intérêt local. En voici la liste : 1° La ligne de Saumur à Niort, qui parcourt 111 kil. dans le département, en desservant Thouars, Saint-Varent, Airvault, Saint-Loup-sur-Thouet, Parthenay, Mazières-en-Gàtine, Champdeniers et Niort. — 2° La ligne de Tours à La Roche-sur -Yon (59 kil.), par Thouars. Bressuire et Cerizay. — 3° La ligne d’Angers à Niort (86 kil.), par Chàtillon-sur-Sèvre, Bressuire, Moncoutant, avec un parcours de 13 kil. dans le dép. de la Vendée, après cette station, Coulonges-sur-1’Autize, avec un second parcours dans la Vendée de 6 kil., après cette station, et Niort. — 4° La ligne de Poitiers à La Rochelle (65 kil.), par La Mothe-Saint-Héraye, Saint- Maixenf, Niort, Frontenay et Mauzé. — 5° La ligne de Niort à Rutfec (56 kil.), par Prahecq, Celles, Melle, Rrioux et Chef Boutonne. — 6° La ligne de Poitiers à Bressuire (48 kil.), par Parthenay et Bressuire. — 7° L’embranchement d’Airvault à Moncontour (15 kil.), qui se détache delà ligne n° 1. — 8° La ligne deNiort à Saintes(28 kil.), par Beauvoir-sur-Niort. — 9° La ligne d’intérêt local de Saint- Jean-d’Angély à Civray (38 kil.), par Chef-Boutonne. — Le département possède 192 kil. de tramways, dont 143 kil. sont en construction. Le dép. des Deux-Sèvres possède 33 kil. de rivières navigables ; la Sèvre Niortaise (28 kil.) et le Mignon (5 kil.) . Le service postal et télégraphique était assuré (en 1894) par 12 bureaux de poste, 4 bureaux télégraphiques et 41 bureaux mixtes, ayant produit une recette postale de 682.078 fr. et une recette télégraphique de 60.202 fr., pour 81.765 dépêches intérieures et 509 internationales. Finances. — Le dép. des Deux-Sèvres a fourni, en 1896, un total de 12.904.004 fr. 93 au budget général de la France. Les rôles de 1898 comprenaient : 560 billards, 22 cercles, 2.082 vélocipèdes et 32.098 chiens imposés. Ces chiffres indiquent une situation prospère. Les revenus départementaux ont été, en 1896, de 1.753.473 fr. 27, se décomposant comme suit : Francs Produits des centimes départementaux 1.423.103 32 Revenu du patrimoine départemental . 942 40 Subventions de l’Etat, des communes, des particuliers et produits éventuels 329.427 55 Les dépenses départementales se sont élevées à 1.773.925 fr. 16, se décomposant comme suit : francs Personnel 50 . 284 » Propriétés départementales, locations et mobilier 78.18’* 99 Chemins vicinaux 702.363 96 Chemins de fer d’intérêt local 202.629 50 Instruction publique 107 . 173 32 Assistance publique 383.890 ’ii Encouragements intellectuels. . . — à l’agriculture . Service des emprunts Dépenses diverses francs 13.505 37 37.831 08 161.994 80 36.067 60 A la clôture de l’exercice 1897, la dette départementale était en capital de 2.269.400 fr. 52. Le nombre total des centimes départementaux était de 63 ,928 dont 3S’,928 portant sur les quatre contributions directes. Le produit du centime départemental portant sur les quatre contributions était de 25.052 fr. 40, celui du centime portant seulement sur les contributions foncière et personnelle mobilière atteignait 19.889 fr. 87. Les 354 communes du département avaient, en 1898, un revenu global de 3.159.262 fr., correspondant à 3.036.768 fr. de dépenses. Le nombre total des centimes pour dépenses tant ordinaires qu’extraordinaires était de 21.662, dont 3.858 extraordinaires, soit une moyenne de 61 cent, par commune. Il y avait 3 communes imposées de moins de 18 cent., 15 imposées de 15 à 30 cent., 106 de 31 à 50 cent., 211 de 51 à 100 cent, et 19 au-dessus de 100 cent. — La dette communale, au 31 mars 1897, se montait à 10.180.070 fr. — Le nombre des communes à octroi était (en 1897) de 20, le produit net des octrois se montait à 644.828 fr. Etat intellectuel. — Au point de vue de l’instruction, le dép. des Deux-Sèvres est dans la moyenne. Eu 1896, sur 3.126 conscrits examinés, 117 ne savaient pas lire. Cette proportion de 37 illettrés sur 1.000 (moyenne française, 52 % ) place le dép. des Deux-Sèvres au 39 e rang (sur 90 départements) parmi les départements français. Pour l’instruction des femmes, il est au 67 e rang (sur 87 dép.), avec 881 femmes pour 1.000 ayant signé leur acte de mariage. La proportion pour les hommes est de 937 °/ 00 . Durant l’année scolaire 1896-97, voici quelle était la situation scolaire : 1° Ecoles primaires élémentaires et supérieures : Ecoles laïques Ecoles congréganistes publiques privées 691 11 Nombre des écoles Instituteurs Institutrices publiques privées 23 170 Totaux 895 592 412 7(1 322 Elèves garçons.. .. — filles 20.724 15.117 111 300 3fi 1.720 3 .545 9.030 2° Ecoles maternelles . Nombre d’écoles. Institutrices Gareons Filles Ecoles laïques privées Ecoles congréganistes publiques 12 25 791 710 publiques 4 5 207 213 privées 22 23 052 710 734 30.453 20.209 Totaux 39 54 1.053 1.670 L’enseignement primaire supérieur public comptait, en 1897, 174 élèves garçons et 253 filles. Le total des ressources de l’enseignement primaire public était, en 1894, de 1.386.686 fr. 80. — Il existait 172 caisses des écoles, avec 16.821 fr. de recettes et 13.031 fr. de dépenses. L’enseignement secondaire se donnait aux garçons dans 1 lycée (Niort) comprenant (en 1899) 298 élèves, dont 155 internes, et 3 collèges communaux (Melle, Parthenay et Saint-Maixent). Pour renseignement secondaire des filles, il y avait 1 lycée de tilles à Niort, comptant (en 1899) 115 élèves, dont 51 internes. Assistance publique. - L’assistance publique est peu développée. Les bureaux de bienfaisance étaient, en 1892, au nombre de 68, desservant une population de 135.038 hab. ; ils assistèrent 7.102 personnes, dont 29 étrangers, En 1898, le nombre des secourus s’élevait à 5.856 personnes, le total des recettes à 144.819 fr.