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SCANIE — SCAPHANDRE

des récoltes : 94.433.400 fr. (dont 59.088.000 fr. poulies céréales), soit 17 ° „ de la valeur totale des récoltes suédoises. Culture de la betterave à sucre ; industrie laitière ; beurre destiné surtout à l’exportation (1/3 de toute la production suédoise). Gisements carbonifères dans trois districts du N.-O. (700 kil. q.), exploités à Hœganœs, Bjuf, etc. : les seuls charbonnages de la Suède. Cotes liasses, pêcheries. Nombreux ports : Malmue, le ch.-l., troisième ville du royaume (57.836 hali. en 1898), llelsingborg, Landskrona, etc. Abondant réseau de voies ferrées (l(i kil. de clieni. de fer pour 10.000 hect., dans le Malmœhus). Deuxième université de Suède à Lund. Troisième cour royale (cour d’appel), ditedeScanie-Blekinge. à Christianstad. Kvèehé à Lund. Riches propriétés de la noblesse suédoise ; châteaux du xvi e siècle. — Longtemps province du Danemark, la Scanie fut définitivement réunie à la Suède par le traité de Roskilde en 1058. Sur son histoire, V. Scandinavie et Danemark). G. Lêvy-Ullmann. SCAPE (Kntom.)(V. Fourmi, t. XVII, p. 911). SCAPHA (V. Volute).

SCAPHANDRE. Les plongeurs les plus robustes et les mieux entraînés ne peuvent guère, sauf de rares excep-Casrjue et pèlerine assemblés.

tions, rester sous l’eau plus de 2 minutes. Pour de plus longs séjours, il faut recourir, par conséquent, à des appareils spéciaux. L’un des plus anciennement connus est la cloche à plongeur (V. Cloche, t. XI, p. 696), qui aurait été employée par les Grecs et par les Romains. Aristote ne parle, pourtant, que d’un casque de plongeur, sorte de chaudron renversé qui emprisonnait la tète, et la première description d’une cloche véritable se trouve dans la Technica curiosa (1664) du mathématicien K. Schott. Cinq ans plus tard, Sinclair faisait connaître en détails, dans son Ars nom et magna gravitatis et levitatis, celle qui servit en 1588, en 1665 et en 1687 pour la recherche des épaves de V Armada, et au siècle suivant ; Halley et Smeaton la dotaient d’importants perfectionnements, notamment d’un tuyau et d’une pompe pour le renouvellement de l’air. De nos jours, la cloche à plongeur a reçu une extension considérable dans le caisson à air, pour les fondations à l’air comprimé (V. Air, t. I, p. 1044). Mais cloche et caisson présentent un inconvénient commun : ils maintiennent le plongeur sur un point déterminé, sans lui permettre d’explorer à droite et à gauche. On y a remédié par le scaphandre. Ce mot, qui s’appliquait anciennement à une sorte de corset garni de liège, à l’aide duquel les nageurs pouvaient se soutenir plus facilement sur l’eau, désigne actuellement, dans le monde entier, un appareil qui a été imaginé vers le milieu du xix e siècle par deux Français, Rouquayrol, ingénieur des mines, et A. Denayrouse, lieutenant de vaisseau, et qui permet au plongeur d’aller et venir en toute liberté au fond de l’eau. Ses trois parties essentielles sont : 1° un casque et une pèlerine métalliques, recouvrant la tête et les épaules ; 2° un vêtement imperméable, rattaché à la pèlerine et constituant avec celle-ci et le casque une enveloppe hermétiquement close ; 3° une pompe à air, qui, de l’extérieur, en-CRANDE ENCYCLOPÉDIE. — XXIX.

voie dans l’enveloppe l’air nécessaire à la respiration et à Fis. 2. — Plongeur vêtu du s<-a[>

[uilibre de pression. Le casque (tig. I) i a n (1 re .

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