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SEINE-INFÉRIEURE 930 20 hl ,72 à l’hectare, en 1898, pour le froment (moyenne française, 18 hl ,40), 16 hl ,50 pour le seigle (moy. franc, 15 u ,95), 17 hl ,08 pour l’orge (moy. franc., 20 lll ,28), 29 hl ,73 pour l’avoine (moy. franc., 25 hl ,22), 267’< l ,89 pour les betteraves à sucre (moy. franc., 251*^,42), etc. La valeur de la récolte des pommes à cidre était de 9.483.458 fr. CULTURES SUPERFICIE PRODUCTION Hectares 112.700 381 10.029 5.857 M. 720 104 3.918 5.822 2.252 51.231 3.022 5.600 103.495 10.837 17 17 1.702 » Hectolitres 2.336.100 Quintaux 1.810.477 Hectolitres 5.805 175.382 103.552 2.430.156 1.975 Quintaux Ml 1.210 2. 160. 653 603.289 1.752.100 137.708 250.470 3.914.697 198.850 156 Filasse 85 Graine 3 1 Filasse 21.106 Graine 8.108 891.522 397 6.467 Seigle Orge Betteraves fourragères. . . Prés naturels et herbages. Pommes à cidre Quant à la nature des terrains du dép. de la Seine-Inférieure, on y distingue, d’après le cadastre : 366.752 hect. de terres labourables, 73.837 hect. de prés et herbages, 92.470 hect. de bois, 14.023 hect. de landes, rochers et terrains incultes, 41.210 hect. de superficies diverses, mais ces chiffres (1882) ne correspondent plus tout à fait exactement à l’état actuel. Les prairies et les pâturages du dép. de la Seine-Inférieure sont moins importants que dans le reste de la Normandie. D’après l’enquête décennale de 1892, il y avait 9.727 hect. de prairies irriguées naturellement par les crues des rivières, 3.200 hect. de prairies irriguées à l’aide de travaux spéciaux, 19.505 hect. non irrigués, 49.025 hect. d’herbages pâturés dits de plaines, 0.409 hect. d’herbages pâturés de coteaux, 192 hect. d’herbages pâturés de montagnes ou alpestres. — Les fourrages verts annuels ont beaucoup d’importance. Ils étaient cultivés sur 28.703 hect., dont 12.085 de trèfle incarnat. I ï.861 de vesces ou dravières, 3 de clioux-fourragers, 1.004 de seigle en vert, 1.250 d’autres espèces. Il y avait 2.479 hect. de prés temporaires. La production était en 1892 de 51 1 .874 quint, pour le trèfle incarnat, 555.718 quint, pour les vesces, etc. La valeur des récoltes était de 2.978.901 fr. pour le trèfle, etc. La culture des arbres fruitiers est très importante, principalement pour les pommiers. La statistique décennale de 1892 accusait les résultats suivants pour les cultures arbustives : pommes et poires, 4.098.93 !) hectol. ; pèches et abricots, 714 hectol. ; prunes, 13.191 hectol. : cerises, 8.338 hectol. ; noix, 400 hectol. La valeur delà récolte totale des pommes était de 14.739.541 fr. La production du cidre était (en 1898) de 571.950 hectol. et la moyenne décennale de 1888-97 atteignait 834 :873 hectol. La vigne n’est pas cultivée dans la Seine-Inférieure. Les cultures maraîchères sont développées. Les jardins potagers et maraîchers occupent une superficie de 5.344 hect. En 1892, il y avait 3.714 hect. cultivés en légumes secs (haricots, pois, fèves, féverolles. lentilles, etc.), 1.168 hect, cultivés en carottes, navets, choux, etc. Lesforètsoccupent(en 1892) une superficie considérable. La surface boisée est estimée à 92.002 hect.. dont 33.080 appartiennent à l’Etat, 1.294 aux communes, 57.682 à des particuliers. 40.431 hect. sont en futaie, le reste est en taillis. Les principales essences sont le chêne, le hêtre, le peuplier, cfc. Les forêts les plus importantes sont celles d’Eu (9.000 hect.), de Rrotonne (7.000 hect.), d’Ëawy (7.000 hect.), de Roumare (4.000 hect.), de Rouvrav (3.000 hect.), de la Londe (2.000 hect.), etc. La production du bois mis en coupe est évaluée à 401.505 m.c. par an. L’élevage est très prospère. Le nombre des animaux de ferme existant au 31 déc. 1898 était : Espèce chevaline 71 .903 — mulassière 07 — asinc 1 .194 — bovine 277 . 07 1 — ovine 173.833 — porcine 71.923 — caprine 3.050 Les chevaux appartiennent a la race cauchoise (V. Race, § Zootechnie, t. XXVIII, p. 38). — Les bêtes bovines appartiennent à la variété cauchoise de la race normande (V. le même art., t. XXVIII, pp. 32-33). Les vaches laitières sont très renommées. En 1898, la production du lait était de 2.339.570 hectol., d’une valeur totale de 33.904.933 fr. La fabrication du beurre donnait (en 1892) 5.567.005 kilogr., d’une valeur moyenne de 2 fr. 41 le kilogr. La fabrication des fromages est très importante : elle était (en 1892) de 3.233.480 kilogr., d’une valeur totale de 2.713.532 fr. Les fromages les plus renommés sont ceux de Gournay, Neufchàtel (bondons), etc. — Les basses-cours ont une très grande extension. La statistique décennale de 1892 a constaté l’existence de 1.316.983 poules, 39.897 oies, 56.324 canards. 34.768 dindons, 64.315 pigeons, 143.947 lapins. — Il yavait(en 1898) 13.227 ruehesd [’abeilles en activité, ayant produit 61.226 kilogr. de miel et 11.968 kilogr. de cire d’une valeur globale de 138.538 fr. Les exploitations agricoles sont de moyenne étendue, généralement de à 8 hect. : 34.370 ont moins de 5 hect., 5.407 de 5 à 10 hect., 9.273 de 10 à 40 hect., 2.439 plus de 40 hect. Le nombre des propriétaires cultivant eux-mêmes leurs terres est de 14.741, exploitant des domaines d’une étendue moyenne de 7 liect ,89, celui des fermiers est de 30.932, celui des métayers est de 137. Industrie. — L’industrie fait vivre 320.831 personnes (en 1891). soit 385 hab. sur 1.000 (moyenne française, 2MI). Mines cl carrières. Le dép. de la Seine-Inférieure ne possède pas de mines. Un extrait des tourbières, au nombre de 6, environ -38 tonnes de tourbe, valant 3.390 fr. ou I i fr. la tonne, pour une consommation toute locale destinée au chauffage domestique. Pour la consommation du combustible minéral, le dép. de la Seine-Inférieure, qui vient au 6 e rang des départements français, emploie 1 .484.500 tonnes, valant en moyenne 19 fr. 47 la tonne sur les lieux de consommation, soit 28.903,200 fr. en tout. Le total de cette quantité

uni du dehors. Le dép. de la Seine-Inférieure achète 

496.900 t. au Nord (Valenciennes) et 987.001) t. à l’Angleterre. Les carrières ont fourni les résultats suivants en 1898 : VALEUR en francs 69.20(1 403.i Ml 208.000 427.500 89.100 POIDS en tonnes 600 ’ i . Moellon Sable et gravier pour mortier et béton 323.000 Argile pour briques et tuiles.. . 104.000 Mi h ne 342.IHIO Pavés 3.300 On exploitait environ 700 (arrières souterraines (pierre de taille, moellon, argile, chaux, marne, etc.) et 715 à