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gelabbildungen, dans le Cartulaire de Zurich ; Zurich, 1899 et aun. suiv.. in-4. — K. PrIMBS, Eine Wanderung rturch die Sammlung’von Siegclabgùssen im hôniglichen allgemeinen Reichsarchiv zu Mûnchen, dans Archivalischè Zeitschrift t. X (1885), XI (1886) et XII (1887) et nouv. sér., t. VIII (1899) et IX (1900) (sceaux seigneuriaux d’Allemagne). — Du même, Sammlung von Siegel-und Medaillcn-Abgiissen im Reichsarchiv zu Mûnchen, dans Archioalische Zeitschrift, t. II (1877), pp. 263-73 (collection de moulages de Munich, remontant à l’année 771).

— Du même, Die Siegelstempel-Sammlung im bayeri8’j/ten allgemeinen Reichsarchive, dans Archivalischè Zeitschrift, t. IV (1893), pp. 235-51 — J. von Schlosser, Tgpare und Builen in den Mûnz-, Medaillen— und Anlikènsammlungen des allerhôchsten Kaiserliauses, dans Jahrhuch der Kunsthistorischen Sammlungeu de Vienne. t. XIII, pp. 37-54. — E. Hbvck, Urhunden, Siegel und Wappen der Herzoge von Zâhringen ; Kribourg-en-Brisgau, 1892, in-S (4 pi.). — Monographies diverses sur les se. des Wittelsbach (par Primbs, dans Archivalischè Zeitschrift, nouv. sér., t. I, 1890, pp. 65-105, et t. III, 1892, pp. 156-75), sur les se. plaqués des empereurs d’Allemagne (par Huillard-Bréholles, dans Mém. de la Soc. des Àntiq. de France, t. XXIII, 1855), sur les sceaux métalliques d’Allemagne (par IIuillard-Brehollf.s, dans le même reeneil, t. XXVII, 1864, pp. 81-95, sur les se. des métiers de Cologne (par Demay, dans le Bulletin de la Soc. des Antiq. de France, année 1876 [2 février]), etc.

Angleterre. — A.-B. Wyon et A. Wvon, The greal Seals o/’England ; Londres, 1887, in-f’ol. (54 pi. photog.).

— W. de Gray-Birch, Catalogue of seals in the British Muséum ; Londres, in-8, 1887, t. I (seul paru). — Caulfield, Sigilla ecclesix Hibernicx ; Londres, 1853. in-4. — Monographies sur les sceaux des Hospitaliers en Angleterre (par Delà ville Le Roulx, dans Mélanges de l’Ec. de Rome, t. I, 1881), etc.

Pays divers. — Oliv. de Vrée (Vredius), Sigilla comitum Flandriœ ; Bruges, 1639, in-f’ol., et éd. en français, 1641-43, 3 vol. in-fol. — De Ram, Notice sur les sceaux des comtes de Louvain et des ducs de Brabant de 976à 1U30 ; Bruxelles, 1852, in-1 (12 pi.). — E. Prud’homme, les Sceaux principalement dans le Hainaut ; Mons, 1881, in-8. — J.-T. de Raadt, Sceaux armoriés des Pays-Bas et des pays avoisinuiUs (Belgique, royaume des Pays-Bas, Luxembourg, Allemagne, France), recueil historique et héraldique ; Bruxelles, 1897 et ann. suiv., in-8. — E. HiLDEfiRAND, Svenska sigiller fran Medeltiden : Stockholm, 1862 et 1867. in-4 (sceaux suédois du moyen âge). — H. Petersen, Danske gejstlige Sigiller ; Copenhague, 1886, et Danshe adelige Sigiller, 1892 (sceaux danois ecclésiastiques et seigneuriaux). — L. Cibrario et D.-C. Promis, Sigilli de’principi di Saooia ; Turin, 1834, in-l. — E. Travers, le Sceau de Hoja et la Sigillographie pittoresque, principalement en Espagne ; Paris, 1885, in-8. — G. Schlumberger, Sigillographie de l’empire byzantin ; Paris, 1884, in-4. — A. Engel, Recherches sur la numismatique et la sigillographie des Normands de Sicile et d’Italie ; Paris, 1882, in-4. — L. Cadier, Etudes sur la sigillographie des rois de Sicile : les Bulles d’or des archives du Vatican, dans Mélanges d’archéologie et d’hisloire de l’Ec. franc, de Rome, t. VIII (1888), pp. 147-86 (3 pi. photog. de 15 se des xm° et xiv" siècles). — Monographies sur les se. des rois de Chypre (par L. de Mas-Latrie, dans la Biblioth. de l’Ecole des chartes, t. V, 1843), etc.

Ancien droit. — J. Ficker, Beitrœge zur Urhundenlehre ; Innsbruck, 1878, t. II, pp. 188-203 (Besiegelung) et passim. — Breslau, Handbncli der Urhundenlehre, t. 1, pp. 510-555 (diplomatique du sceau).

SIGISBÉE. Cavalier servant d’une femme ; le sigisbée est un type très fréquent eu Italie au xviiie siècle : c’était l’homme qui, avec l’agrément du mari, se substituait à lui pour accompagner sa femme dans ses visites, au spectacle, à la promenade ; tout dévoué au service de sa dame, il lui rendait les soins les plus délicats ; cet usage contribuait à la politesse des mœurs. L’amour n’entrait souvent pour rien dans les relations de la dame et de son sigisbée qui était parfois un gardien jaloux de l’honneur du mari. Stendhal rapporte que cet usage existait dès le xvie siècle en Espagne où le mari confiait sa femme en son absence à un bracciere. Le prince Eugène, vice-roi d’Italie, refusa de recevoir à sa cour une femme accompagnée par d’autres hommes que leur mari, et le sigisbée disparut peu à peu.

SIGISMOND (Saint), roi de Bourgogne, mort en 323. Fils de Gondebaud, il fut reconnu roi après la mort de son père (516), dans une villa appelée Quatruvium, voisine de Genève. L’année suivante, il fit convoquer les évêques de son royaume à un concile qui se tint, du 6 au 15 sept., dans une localité appelée Epaona, voisine du village actuel d’Anneyron (arr. de Valence). Les canons promulgués par ce concile règlent l’organisation disciplinaire de l’Église, les rapports du catholicisme avec l’arianisme, la position de l’Église à l’égard de la législation séculière. Le roi entra bientôt après en conflit avec les évêques à propos d’un de ses officiers, Etienne, qui, après la mort de sa femme, avait, au mépris des canons d’Epone, épousé sa belle-sœur. Les évêques burgondes, et, parmi eux, Avit et Apollinaire, lancèrent l’excommunication. Le roi les menaça et cessa toute relation avec eux. Ceux-ci, de leur côté, se retirèrent de leurs cités en un exil volontaire, puis ils s’assemblèrent à Lyon dans un concile où l’affaire fut examinée. L’accord se rétablit entre le roi et les évêques. Sigismond, après avoir perdu sa première femme, fille de Théodoric, roi d’Italie, de laquelle il avait eu un fils, nommé Sigiricus, contracta un nouveau mariage ; mais sa seconde femme maltraita Sigiricus, et, à son instigation, Sigismond fit étrangler son fils pendant son sommeil. Regrettant son crime et poursuivi par les remords, il se rendit au monastère d’Agaune (Saint-Maurice en Valais) qu’il avait fondé et y passa de longs jours dans les larmes et les prières ; puis il revint à Lyon. C’est alors que les fils de Clovis envahirent le royaume des Burgondes. Sigismond et son frère Godomar furent vaincus. Le roi s’enfuit dans les montagnes voisines d’Agaune ; il fut saisi, gardé quelque temps en prison à Orléans par le roi Clodomir, puis jeté avec sa femme et ses fils dans un puits (523). La seconde année de son règne, le 29 mars 547, il avait promulgué la loi des Burgondes, dite loi Gombette, à laquelle il ajouta deux constitutions. Il avait entretenu de bonnes relations avec l’empereur ; on trouve, parmi les lettres de saint Avit, trois lettres écrites à l’empereur au nom de Sigismond. Dans l’une, il assure Juslin II de son dévouement; dans les deux autres, adressées à Anastase, il se plaint du roi d’Italie, Théodoric, qui avait arrêté des ambassadeurs qu’il envoyait à Constantinople. Il avait reçu le titre de maître de la milice. La Passio sancli Sigismundi{pvbl.:Bollandistes, mai I, p. 86 ; lier, des histor. de la France, III. p. 402; Krusch, Scriptofes rerum Merovingicarum, t. II, p. 329) a été composée au vin" siècle par un moine d’Agaune qui a utilisé la Chronii/ue de Marins, Grégoire de Tours, les Ehjmologies d’Isidore et la Chronique de Frédégaire.

M. Prou.

Bibl.:Cari Binding, Geschichte der burgundisch-romanischen Kônigreichs ; Leipzig, 1868, t. I, pp. 224 et suiv.

— A. Jahn, Die Geschichte der Burgundionen und Burgundiens ; Halle, 1874, in-8.

SIGISMOND, empereur d’Allemagne (4440-37), né le 45 févr. 4368, mort à Znaïm le 9 déc. 4437. Second fils de l’empereur Charles IV, né de son quatrième mariage avec Elisabeth de Poméranie, il reçut en 4378 la marche de Brandebourg, fut fiancé l’année suivante à Marie, fille et héritière de Louis le Grand, roi de Hongrie et de Pologne ; mais les Polonais refusèrent de l’accepter (4382), et la veuve de Louis, Elisabeth, reine de Hongrie, retarda le mariage jusqu’au moment où, menacée par Charles de Durazzo, elle fut obligée de faire appel à Sigismond. La mort de Charles et d’Elisabeth (4387), le laissa maitre de la Hongrie ou il fut couronné. Mais sa femme mourut en 4393, et des insurrections éclatèrent contre Sigismond. Il organisa une croisade contre les Turcs et aboutit au désastre de Nicopolis (28 sept. 4396). Il finit par restaurer son autorité en Hongrie, en améliora les institutions, la pacifia, conquit la Bosnie, la Dalmatie, imposa sa suzeraineté à la Serbie. Il avait un moment administré la Bohème au nom de son frère Wenceslas. A la mort de l’empereur Robert le Palatin (1410), il brigua la couronne impériale ; les voix se divisèrent également entre lui et Josse de Moravie, mais ce dernier mourut presque aussitôt, et Sigismond réunit tous les suffrages; après la retraite officielle de Wenceslas, il fut élu de nouveau le 24 juil. 4444. Retenu par une guerre contre Venise (4444-13), il ne put se faire couronner à Aix-la-Chapelle que le 8 nov.