SUCRE — 032 — élévateur à vis, à godets ou à roue, recevant les betteraves à la sortie du transporteur et les conduisant dans le laveur de têle ; b, laveur de tcle débourbeur, bac renfermant un arbre muni de bras solides en bois fichés, perpendiculairement à l’axe, dans des inoyeux en fonte clavetés sur l’arbre ; la rotation est assez rapide, les betteraves fortement secouées se débarrassent de la terre et sont couduites dans le second laveur ; c, laveur rinceur, placéencontre-basetdans lequel le lavage achève de se faire ; un épier reur à longs bras laisse échapper les pierres et rejette les betteraves latéralement dans une trémie, ou, encore, sur un appareil transporteur -essuyeur et épierreur (type Denis), formé de brosses circulaires montées parallèlement sur deux longrines et marchant lentement ; les betteraves tournent constamment sur elles-mêmes et sont frottées vigoureusement. Les eaux sales s’échappent par les grilles ou les tûles perforées formant le fond des biches et se rendent directement ou par refoulement dans les bassins de décantation ; les betteraves nettoyées sont élevées par un élévateur à godets dans la trémie d’attente de la benne de la régie. Nos lecteurs pourront suivre désormais la marche du travail sur la tig. . La benne est disposée sur une bascule munie de compteurs et d’appareils de sûreté ; son remplissage et sa vidange sont commandés par l’employé de service, lequel note toutes les pesées (500 à 4 .000 kilogr.) ; celles-ci sont entièrement piises en charge au compte du fabricant avec l’eau (jusqu’à 2°/ ), la terre (jusqu’à 9%), les pierres et les autres matières étrangères qu’elles ont retenues ; le lavage et le séchage ne sauraient donc être trop parfaits. Extraction nu jus. — Elle comprend deux phases principales : /. Découpage. Opération faite dans le coupe-racines (fig. 2), appareil placé directement au-dessous de la bascule et composé essentiellement d’un plateau horizontal (diamètre l m , 25 à 2 m.) formant le fond d’une enveloppe cylindrique recevant les racines ; le plateau est traversé par un arbre vertical sur lequel sont calés, généralement en dessus, les organes du mouvement (engrenages, poulies fixe et folle) ; dans le plateau sont ménagées des fenêtres (8 à 16) quadrangulaires destinées à recevoir les porte-couteaux ; les couteaux sont du type faitière (en forme de toit), on les fixe dans le support au moyen de boulons à tète fraisée plate, une lumière inférieure permet l’échappement des cossettes qui sont conduites par une nochère inclinée, par un transporteur à peignes (type Paschen), ou encore par un tablier roulant, sur l’ouverture des diffuseurs. La durée des jeux de couteaux est très variable, mais, en moyenne, le remplacement se fait toutes les quatre ou cinq heures, aussitôt que la cossette est irrégulière et hachée ; quelques jeux doivent être toujours tenus en réserve ; le montage et le démontage sont facilités pur l’existence de fenêtres dans l’enveloppe. //. Diffusion. Sa théorie est basée sur le principe de la dyalise (Graham, Dubrunfaut, Dutrochet, etc.), elle ne peut être reprise ici. L’opération est conduite dans une série de vases en fonte (diffuseurs), réunis en batterie rectiligne sur deux rangs, ou en batterie circulaire ; la contenance des diffuseurs varie de 5 à 50 hectol. ; la forme est cylindrique (fig. 3) ou tronconique ; le dôme est conique et se termine par une partie cylindrique munie latéralement d’une conduite sur laquelle sont branchées les soupapes, son ouverture sert pour le chargement et se ferme hermétiquement ; les soupapes sont dites : 1° de circulation ou fa communication permettant de faire circuler le jus d’un diffuseur à l’autre ; 2° eau, permettant d’établir la pression dans la batterie ; 3° jus, pour l’extraction du jus ; 4° vapeurs, pour l’introduction de la vapeur dans les calorisaleurs ou dans les électeurs ; i>° air, utilisé dans le cas où le manque d’eau oblige à faire l’ècouupe-racines. lement en partie avec pression d’air (pression de i et 2 kilogr.). Enfin une soupape ou vanne générale dit ius est placée sur la conduite du jus pour i’évacua-Fig. 3. — Diffuseur à vidange par le fond. tion de ces derniers dans le bac du jus (bac de jauge). La partie inférieure est ordinairement tronconique avec
