même conduite. Ils appellent tous deux fans ceffe, les vengeances populaires fur les minières , fur tous ceux qui ne penfent pas comme eux : & ils n’ont jamais eu le courage de faire a rAflemblëe nationale ou au châtelet une dénonciation formelle de tel individu ,.de telle aélion. Je n’ai Thonneur d’être ni membre de l’Affemblée nationale , ni du club des Jacobins , mais je fais partie de la fociëté ; j’ai plus que des indices, & je vais dénoncer à la fociété entière , comme des confpirateurs , MM. de Lanieth & leurs dignes amis.
Le vendredi 21 m.ai iTcjOjiia été acheté au Palais-royal par quatre jeunes gens dont un por-toît une croix , quatre cents cannes à iabre. Le même jour M. Charles de Lameth a donné à dîner à des poiiTardes qu’il a régalées de fon meilleur vin , & à qui il a dit : Q^ue lui fcul & quelques - uns de fes amis avoient fait la dcclaration des dr&lcs de thommi ; e’eit- à-dire, que lui feul & quelques-uns de fes amis vouioient que tous les hommes fulTent égaux ^ mais que FAffemblëe étoît remplie d’ariirocrates qui s’y oppofoient.
Lç même jour M. Cottîn , ami familier de A^M. de Lameth ,^ a dit à pluHe ur^ perfonnes :