Page:Grande paix de Montréal.djvu/5

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L’Abenakis Quoi que je parle des derniers, je ne suis pas moins à vous mon père; vous savez que je vous ai toujours été attaché, je n’ai plus de hache, vous l’avez mise dans une fosse l’année dernière et je ne la reprendrai que quand vous me l’ordonnerez. Les Gens du Sault Vous n’ignorez pas vous autres Iroquois que nous ne soyons attachés à notre père, nous qui demeurons avec lui et qui sommes dans son sein, vous nous envoyâtes un collier il y a trois ans pour nous inviter à vous procurer la paix, nous vous en envoyâmes un, en réponse, nous vous donnons encore celui -ci pour vous dire que nous y avons travaillé, nous ne demandons pas mieux qu’elle soit de durée, faite au ssi de vôtre côté ce qu’il faut pour cela. Les Gens de la Montagne Vous avez fait ensemble ici notre père toute les nations pour faire un amas de haches et les mettre dans la terre, avec la vôtre, pour moi qui n’en avais pas d’autre, je me réjouis de ce q ue vous faites aujourd’hui, et j’invite les Iroquois a nous regarder comme leurs frères.