en quelque façon à Jésus-Christ, qui les a associés solidairement à son sacerdoce en leur communiquant avec le pouvoir ineffable de consacrer son corps et son sang l’autorité surprenante de remettre les péchés et de conférer la grâce aux hommes.
Voilà, mon cher lecteur, les vues que je me suis proposées en composant ce petit ouvrage. Je n’ai garde de prétendre avoir épuisé la matière, car je suis sûr qu’il y a encore un plus grand nombre de saints prêtres dans toute la chrétienté que je n’en ai rapporté dans mon ouvrage. Je laisse à ceux qui en ont la connaissance d’en faire aussi une pareille légende.
Je n’ose pas me flatter de ne m’être jamais écarté de la vérité des faits, quoique j’aie taché de suivre, en écrivant, les auteurs graves qui les rapportent dans les vies des prêtres qu’ils ont fait imprimer, ou les mémoires fidèles des gens de bien qui en ont été témoins ou qui les ont appris de personnes dignes de foi.
C’est pourquoi je supplie très humblement les lecteurs charitables de me faire connaître les fautes dans lesquelles je serais tombé malgré moi et de me faire part des lumières plus sûres et plus étendues qu’ils pourraient avoir sur ce sujet, et je leur promets que j’en profiterai avec beaucoup d’exactitude et de docilité.
