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XIX

LA GRÈVE GÉNÉRALE

Arrêt de la vie sociale. — La grève générale ne demande pas le concours de capitaux. — Impuissance de la force bourgeoise devant la grève générale. — Elle démontre l’impuissance du parlementarisme. — Si les travailleurs savaient vouloir et se solidariser. — Les débuts de la grève générale. — Le 1er mai. — Le rôle néfaste des politiciens. — La première tentative de grève générale. — Le rôle du gouvernement. — Manque de vigueur. — Le rôle des groupements corporatifs et le rôle des partisans de l’émancipation individuelle.

Mais si les grèves partielles sont impuissantes à amener l’amélioration des travailleurs, une entente complète de tous les corps de métier aurait une toute autre portée.

Il n’y aurait même pas besoin de tous les travailleurs, ni de tous les métiers.

Que l’on s’imagine, par exemple, l’arrêt des mineurs, des mécaniciens et employés de chemins de fer, des travailleurs de quelques autres corporations similaires, c’est l’arrêt de l’industrie, des transactions, de toute la vie sociale.