Page:Grave - La Grande Famille.djvu/44

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Un quart d’heure de marche devait suffire, il est vrai, pour les rendre ternes de nouveau, et détruire tous les artifices de l’arrangement exigé, mais les minuties du métier exigent que cela brille, au moins jusqu’à l’inspection.

À la sonnerie, les hommes commandés pour la garde dans chaque compagnie, vinrent se ranger au dehors et subirent l’inspection de leur sergent de semaine ; puis on les rassembla sur deux rangs que l’on fit ouvrir pour que l’adjudant d’abord, l’officier de semaine ensuite, puis l’adjudant-major, pussent les inspecter par devant et par derrière.

Enfin quand on eut bien inventorié chaque homme, soupesé les sacs pour savoir s’il y avait l’ordonnance, lorsque chacun eut dit son petit mot, les clairons sonnèrent sur un ordre de Raillard, l’adjudant-major, le détachement défila devant lui, pour sortir du quartier.

Le poste de police porta les armes. Ceux qui venaient le relever étant à la queue de la colonne, s’arrêtèrent à la droite du poste et la tête de la colonne continua son chemin.

Ceux-ci devaient aller se joindre au contingent fourni par le quartier de Brest, où leur seraient désignés leurs postes respectifs.

Cette répartition fut opérée, puis on procéda à une nouvelle inspection, et un nouveau défilé de-