raient pas une autorité : elles détermineront la production, répartiront les produits, elles établiront ceci, organiseront cela, mais ça ne serait pas un gouvernement. Ho ! pas le moins du monde. Comment donc ! bien au contraire, elles seraient les servantes du peuple !
Nous demanderons alors : Si les groupes ou individus, restent libres de les envoyer promener quand elles les embêteront, où est leur utilité ? N’est-il pas plus simple de laisser les individus s’organiser librement, régler leur production et leur consommation comme ils l’entendront ? sans venir compliquer la chose d’un rouage inutile ?
Quelles que soient les dénégations de ces partisans honteux de l’autorité, ils auront de la peine à sortir de ce dilemme : Ou bien les groupes et les individus seront libres d’accepter ou de rejeter les décisions de ces commissions, ou bien ces décisions auront force de loi ?
Dans le premier cas, inutile d’établir les commissions, dans le second, il faudra donc créer une force pour appuyer ces décisions ? En ce cas, alors, que devient la liberté des opposants ?