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IV

LA RÉVOLUTION ET L’INTERNATIONALISME


Au cours de ce travail nous développerons les divers arguments que nous avons énoncés, mais, pour ne pas nous laisser détourner de notre plan, nous devons en revenir à notre étude sur la Révolution et ici se dresse la grande objection des partisans de l’autorité — socialistes ou bourgeois — ce serait, pour une société non centralisée, ne disposant pas d’armées permanentes, n’ayant pas à sa tête, des hommes providentiels chargés de penser et d’agir pour le commun des mortels, l’impossibilité de se maintenir au milieu des nationalités environnantes qui seraient restées sous la domination capitaliste. Et les théoriciens bourgeois en concluent qu’il faut continuer à se laisser exploiter, en attendant que les capitalistes veuillent bien être un peu moins gourmands. — Les socialistes nous engagent à nous débarrasser de nos maîtres actuels, pour leur remettre le pouvoir, se chargeant, eux, à leurs risques et périls, de nous fabriquer