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Page:Grave - Le Mouvement libertaire sous la IIIe République.djvu/306

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Il lui restait donc en caisse 
452,40

Ajoutons :

Vente de brochures et volumes 
1 400    »
Vente, par moi, de papier et remis à Guérin 
160    »
Sur une vente de lithos, à lui remis par moi 
500    »
Pour les boiseries du bureau, achetées par Bertrand (à bon compte) 
250    »
Vente de lithos Naudin, par Guérin 
200    »
Il y avait donc à leur avoir 
2 962,40
Dont il convient de déduire les dettes, soit 
1 520    »
Il resta, en leur possession 
1 442,40

C’est ce qu’ils appelaient leur avoir laissé la charge des dettes.

Mais ce n’était pas tout.

Il était resté, chez Guérin, au moins 100 lithos Naudin, à 20 fr. pièce, au bas mot, c’était la coquette somme de 2 000 fr. De plus, il avait conservé trois ou quatre collections de nos lithos, de 30 lithos chaque. Cela représentait au bas mot 800 fr. Pendant le temps que je collaborais avec eux, je fournis toutes les commandes de brochures qu’ils me transmirent. Je n’en ai pas conservé la liste. Mais cela représente encore au moins 2 à 300 fr., sinon davantage.

Les dettes furent-elles payées ? Je l’espère.