Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/156

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frottant. Mais comment se fait-il que tu sois là tout seul à courir après les papillons ?

— Oh ! je ne suis pas seul, répliqua vivement Nono, toujours dominé par une vague crainte. Mes camarades sont en train de jouer dans le bois... Vous les entendez ! Et il prêta l’oreille.

— Ah ! Et vous êtes venus vous promener ici, avec vos maîtres ?

— Nous n’avons pas de maîtres, dit fièrement Nono. Ce sont des amis ! Ils travaillent avec nous, jouent avec nous, nous enseignent ce qu’ils savent, mais ne nous forcent jamais à faire ce que nous ne savons pas, ou ne voulons pas faire.

— Oh ! mon petit coq, comme tu te gendarmes », ricana le gros monsieur. « C'est ce que je voulais dire. Tu es d’Autonomie à ce que je vois. Et ça te plaît de ne jamais être qu’avec des enfants de ton âge, de toujours faire et voir la même chose ?

— Nous ne faisons pas toujours la même chose. Nous changeons de travaux et de jeux