Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/320

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tiques qui étaient employés à les servir.

Et leur conversation ! Après un tas de banalités, ils parlèrent de leurs amis, de leurs voisins. Et comme ils en parlaient ! oh ! ils ne disaient pas de méchancetés, mais c’étaient des sourires, des phrases coupées, des sous-entendus. Les deux artistes pensèrent qu’ils n’avaient devant eux que la crème du bourg ; les autres devaient être de bien drôles de gens.

Lorsque le repas, qui dura fort longtemps, fut terminé, les convives passèrent dans un grand salon, et nos deux artistes y furent conduits pour y montrer les talents de Penmoch.

Comme ils écoutaient de toutes leurs oreilles, dans l’espoir d’entendre quelque chose qui les mît sur les traces de leur ami, ils furent bientôt édifiés sur la politesse dont les Argyrocratiens s’étaient tant vantés à table.

D’autres personnages étaient arrivés. Dans quelques-uns, dont on prononça les noms, Hans et Mab reconnurent plusieurs de ceux dont