Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/42

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qu’elles cessèrent leur bourdonnement de guerre, pour en faire entendre un plus doux, semblant lui souhaiter la bienvenue, et la gronder de les avoir laissées dans l’inquiétude par suite de sa longue absence.

Nono les examinait curieusement, les voyant se frotter les antennes les unes contre les autres, signes qu’elles répétaient aux nouvelles compagnes qui sortaient constamment de la ruche, et quand toutes se furent communiqué ce qu’elles avaient appris, elles vinrent voltiger autour de Nono, semblant le regarder curieusement, sans chercher à lui faire du mal. Mais ce dernier, qui savait combien sont douloureuses leurs piqûres, battit prudemment en retraite.

Les abeilles continuaient leur vol autour de lui, parfois elles s’arrêtaient pour frotter leurs antennes contre celles d’une camarade, semblant échanger quelque réflexion, puis, à un moment, elles reprirent toutes leur vol vers l’arbre qui servait de ruche, pendant que quelques-unes, revenant vers le voyageur, repre-