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Page:Gravereaux - Les roses cultivées à l'Haÿ en 1902, 1902.djvu/17

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A

MONSIEUR ANDRÉ THEURIET,

de l’Académie Française,

AMI DES ROSES.

En souvenir de sa première visite à L’Haÿ

J. Gravereaux.


Tandis qu'il m'entretenait des secrets de l'hybridation, je contemplais avec délices ce vaste jardin de roses dont les teintes blanches ou cramoisies ressortaient mieux encore sur le vert profond des futaies. Et me réjouissais de ce qu'en cette fin de siècle tapageuse et stérile, en dépit des politiciens, des rhéteurs et des cuistres, il y eût encore des coins de verdure et de soleil, des retraites ignorées et pacifiques où d'honnêtes gens demeuraient épris des beautés naturelles et se trouvaient heureux en faisant croître et fleurir des roses.

André Theuriet.

Extrait du Journal, 30 juin 1899.