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Page:Gregh - La Beauté de vivre.djvu/143

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COUCHANT D'AUTOMNE

Un mendiant lointain qui pleure un air mineur,
Un air, au gré du vent, vague ou soudain sonore.
Fait vivre tour à tour, mourir et vivre encore
Le regret en écho de notre ancien bonheur.

Souviens-toi des soleils obliques de Septembre
Jadis, quand tu chantais à mi-voix ce vieux chant ;
Les rayons frémissants et dorés du couchant
Vibraient comme un essaim d'abeilles dans la chambre.