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CHAPITRE VIII L'Esthétique

(( UNE MAISON A SOI )) I ÉDIFICE GRANDIOSE ET SOLIDE.

l'esthétique des classiques et celle DES

ROMANTIQUES. — ROMANTISAŒ EXTÉRIEUR ET réalisme interne. — l'art, (( CHOSE SECON- DAIRE ». — POÉSIES SANS SOUCI d'aRT, ROMANS DE PENSEUR ET DE MORALISTE, CRITIQUE d'iDÉES.

l'image et l'idée -- THÉORIE DE LA POÉSIE

ET DU ROMAN. — l'iNFLUENCE DES MILIEUX : LE PAYS, LA RACE, LA RELIGION. - (( l'q^UVRE VÉCUE ». — LA PERSONNALITÉ. — LA FORCE MENTALE MESURÉE PAR LA FORCE DE LA DOC- TRINE. — DOGMATISME ET SYMBOLISME. — LA BEAUTÉ ET LA VIE.

« Ceux qui essayent comme moi, — a dit M. Jules Lemaître, — d'entrer partout, c'est souvent qu'il n'ont pas de maison à eux ; et il faut les plaindre ». (1) Barbey d'Aurevilly, on vient de le voir, avait une maison bien à lui. Cette demeure, qu'il s'était construite avec art pour y abriter sa hautaine et majestueuse solitude, était sou- tenue de gracieuses et grandioses colonnes, reposait sur des fondations à la fois légères et fortes, et offrait un

(1) Jules Lbmaitre. — Les Contemporains, tome II, page 224.