Page:Grelé - Jules Barbey d’Aurevilly, L’œuvre, 1904.djvu/34

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Il on esl do luoino, mi ;i pou pivs, dos rodaclcurs dv la Jxi'CKC (les Ih'K.v-Moinics ol du JoKnml des hébats. Ils no so rosson»bltMil on rion, sinon on oooi (juo loni* i)i(»so ou lours vers haliilonl (■t»U> a côlo ol sont l'onnis sons la inèine cou\iM'lnrt> « saumon ^- ou dans los liuiilos do quelques ouloiuies d'ogalo loni;uour. \jV eus nVsl point pendable. Bien plus : les nionibros de rAcatloniio se renoonlionl quelquefois, pour dôliboror on ooiuinun ; les i-ollaboraleurs dune Revue ou d'un journal, presque ja- mais. Ils sont souvent des inconnus les uns pour les autres ; aucun no peut déteindre sur son voisin... (jui est la plupart du temps fort éloig-uô. Le reproche (inon fail a ces groupements libres de tuer roriginalilo ol Tiniliative personnelle nest donc pas sérieux. Du reste, les hommes qui se rassen)blenl ainsi ont été formés et mûris par l'étude ; ils ne sont plus d âge à « évoluer » et no demeurent guère susceptibles de modifier leur '< manière» au contact d'aulrui. Si l'on en jugeait aulremont, il faudrait renoncer à tout voisinage avec nos semblables, et la société deviendrait impossible. Je no crois pas que Barbey d'Aurevilly, maigre linlle.Kible rigueur de son individualisme, voulût en arrivera cette extrémité désas- treuse.

En soi, le principe do l'association nous parait tout à fait légitime. Il répond a un besoin de l'esprit. L'idée de coopération et de collaboration, la pensée de se serrer on groupes sympathiques, toutes ces formes diverses d'une même tendance intellectuelle, n'ont, par définition, rien do répréhensible et peuvent être salutaires, s'il est vrai que l'union fait la force et qu'on apprend toujours quelque chose à l'école d'autrui. Par suite, il n'y a que l'application du principe qui fasse difficulté et soit dénature à soulever des critiques. Le choix seul des individus qui demandent