Page:Grelé - Jules Barbey d’Aurevilly, L’œuvre, 1904.djvu/36

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Mérimée, Michelel, Ciiiizol, ('-oiisin. Sainlo-Bouvo, Villc- iiiaiii, Vitel. lMiilarol(> (HkisIcs. S;iiiil-M;ir(' ("iir;ii(liii, c[c... Kl» (>ulr(\ Unis U^s plus coIoIm'cs jxu'lcs du jimr, Victor 11 u^uo. Vii^ny. Miissol, l):irl)i(M\ 'rii(M)|>liilo dnuliei", v apporlaient Téclal tio Umit ikhh. IMiis lard, ce lui le tour de Victor de Laprado, Jules Simon, Hd.uar Quiuct, Edmond Schoror, Hmile Monté.uut, Beulé, Littré. Saint- René TailhuulitM'. La pléiade méritait encore considi'ra- ti(Ui. ImiIIu, en ISi»:). au iuoiikmiI ou lîarlicy (rAuro\illy nioidail a l'assaut de la l'orliMVsso de lîuloz, do jeunes et l)rillants ccrivaius, comme Uenan. Taine. ( )cta\e Feuillet, Victor Cherbuliez. André Theurid. Maxime Du Camp. (iaston Hoissier. Provost-Paradol conmieiu;aienl a s'y introduire en rangs serrés pour remplacer les aînés disparus, faire leur trouée et leurs premières armes. La Revue avait même entr'ouvert sa porte a lami du romancier noi'tnand, à (^iharles Baudelaire, en personne. Mais elle restait ol)stinément fermée à l'auteur iVdnc Vieille Maîtt'cssc e\ i\Q^ l'niiihrlcs du l'assr. Les cou- leurs crues des Diaboliques n'y avaient pas di"oil de cité.

Au Journal des Débats, il en allait de même ou a peu près. Sons le second Empire, notamment, la rédaction de la sévère feuille était des plus variées et des plus remarquables. On y voyait Silvestrc de Sacy auprès do Prevost-Paradol, Léon Say à coté de Jean-Jacques Weiss, Ilippolyte Taine non loin de John Lemoinne: Jules Janin y coudoyait Cuvillier-Fleury et Saint-.Marc (iirardin. Pourquoi donc d'Aurevilly, avec son lirunutu-ll et ses articles de critique et d'histoire, n'avait-il pu peneti-er ou s'établir à demeure dans ranli<iue maison? Sans doute, parce qu'il avait atl'eclé trop ouveitement, dès lo début de sa carrière, le mépris des associations et qu'il