Page:Grelé - Jules Barbey d’Aurevilly, L’œuvre, 1904.djvu/378

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la vie et do I'clmuto, ôgaloinoul oriiiilKilos. do lîaiboy d"Ain"Ovilly no poul qu'ôlro d'mi t^raiid iiilorùl » ot ([iio « si kl oritiqiio univorsilairo Ta laissô do côlô, coiumk? h'ww d'aiilros. c'osl prol)al)loiiioiil j>()iir luio oulranco qui l'otlrayait quolquo pou, oulrauoo do furiiio plus oncoro quo de fond » (1). M. (iastoii Deschainps n'a aucun pré- jugé conlro lo vibrant autour dos D/dholiijiu's ci des p}'0l)lù'(cs du Passe. M. Edouard Kod Tadmiro sans ti'op do rostrictions. On sait, d"ailloui"s. Topiiiion ^W M. .Iules Lemailro.

Mais il faut sortir do la oriliquo luiivoisilaiit^ pr()j)ro- nionldito pour ronooulrer pleine adhésion a un jugouient d'ensemble assez favorable à Barbey d'Aurevilly. Dans ce but. il convient de s'adresser à des honunes tels que MM. Jules Levallois, Jules Claretie, Henry lloussayo, Gabriel Ilanotaux, Ernest Daudet, iMaurice Tourneux, Hugues Le Roux. Maurice Barrés. Ce sont d'e.xcellenls juges, quoiqu'ils no fassoid pas exclusive profession de critique, et, du reste, ils apparaissent comme des esprits assez dissemblables poui' offrir toute garantie d'impar- tiale et personnelle appréciation. Ils peuvent résumer heureusement le verdict de nos contemporains sur l'œuvre de celui que Lamartine nommait " le duc de Guise de la littérature ».

Voici, |)ar exemple, ce qu'écrit M. .Iules Claretie. « ... C'est une dos figures puissamment originales de ce temps. Il est de force ra<e fran(;aise, avec do pro- fondes attaches au terroir normand... Je ne l'ai connu que dans sa vieillesse : superbe, hautain et cordial à la fois. Un Titan de Normandie... Cet Jtniinnc rou(ic était le meilleur des hommes, et (ses Memmmnda le prouvent

(I) Lettre inédile de .M. Gust.iMj Lirruuiiict (10 mai 1900).