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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/121

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fois, il remarquait la grande ressemblance de Suzanne avec Germaine. Malgré lui, ses yeux s’attachaient, avec un souvenir sensuel, à la blancheur du cou et du menton de la jeune femme qui s’enfonçait dans la fourrure du manteau avec un geste familier à Germaine.

Enfin, avec le regret d’une émotion inutile, il baissa la vitre, et cria au cocher l’adresse du boulevard Malesherbes.

Leur gêne cessa avec l’air vif du dehors et la nécessité de se séparer bientôt. Rapidement, ils convinrent de la marche à suivre pour renouer le mariage et le terminer le plus prochainement possible. C’était très simple. On expliquerait le prétexte de la veille ; il viendrait le lendemain ; et, après la réponse officielle d’Yvonne, on presserait les démarches.

De Germaine, ils ne disaient rien ; gênés, sûrs aussi que son indifférence n’entraverait rien.

Au boulevard Malesherbes, Suzanne serra