de Paul Esterat s’étalait, funèbre. Il demanda lentement :
— Comment savez-vous qu’elle était sa maîtresse ? Qui est-ce ?
Alors, Suzanne raconta la scène où, Germaine lui avait cyniquement avoué cette nouvelle liaison, et tout ce qui avait suivi.
Robert eut un éclair de colère dans les yeux ; et, passant promptement son par-dessus, il prit son chapeau.
— Allons rue Duphot !… ils y sont peut-être encore !
Suzanne interrogea, surprise :
— Rue Duphot ?
Robert lui serra la main fortement ; et, à voix basse :
— C’était là que je la rencontrais !… Elle n’a changé que d’amant, soyez-en sûre, cela aurait dérangé ses habitudes !
Ils montèrent dans la voiture qui avait amené Suzanne ; et tandis qu’ils roulaient, durement cahotés sur les pavés de la rue Saint-Honoré, le temps leur parut très long.