caisse de l’autre instrument a des échancrures sur les côtés.
Douze anges, jouant de différents instruments, entourent la Vierge et l’Enfant Jésus, d’Angelico Fra Giovanni, qui est à la Galerie royale des Offices, à Florence. L’un d’eux y joue une gigue très exacte dans tous ses détails.
La gigue était considérée comme un instrument très gai. Giraud de Calencon, troubadour gascon du xiiie siècle, donnant des conseils à un jongleur, termine ainsi : « Et bien accorder la gigue pour égayer l’air du psaltérion. »
Sur le frontispice du manuscrit Simon, fait dans les premières années du xvie siècle pour Georges Ier d’Amboise, cardinal ministre de Louis XII, roi de France, qui est aujourd’hui à la bibliothèque de Rouen, on voit deux enfants qui jouent, l’un d’une gigue en forme de losange, et l’autre d’un petit chalumeau. Ici, l’instrument est à peine esquissé, l’archet a la forme primitive d’un arc très prononcé.