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nombreuses commandes venant des plus hauts personnages de l’Europe.
Un des amis de Stradivari, Desiderio Arisi, moine de l’ordre de Saint-Jérôme, a laissé un manuscrit, fait en 1720[1], où l’on trouve de précieux renseignements sur le commerce du grand luthier.
, , coins et étiquette d’un violon d’a. stradivari
(1713).
(1713).
Il commence par le petit préambule suivant :
« À Crémone, dit-il, demeure aussi mon intime ami Antonio Stradivari, excellent faiseur d’instruments de toutes sortes. Il ne sera point hors de propos de faire ici mention
- ↑ Ce manuscrit est actuellement au musée civique de Crémone, installé dans le palais Ponzoni.