Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/305

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Charles-Nicolas-Eugène Gand en 1866. Il resta avec ce dernier lorsque son frère se retira, en 1886 :

Après la mort d’Eugène Gand, survenue en 1892 il devint l’unique directeur de la maison fondée par Nicolas Lupot. Doyen des luthiers parisiens, vice-président de la Chambre syndicale des fabricants d’instruments de musique. De même que ses prédécesseurs, M. Gustave-Adolphe Bernardel est luthier du Conservatoire, du ministère des Beaux-Arts, de l’Opéra et de l’Opéra-Comique.

Depuis que le Conservatoire ne donne plus d’instruments comme récompense aux élèves des classes de violon et de violoncelle qui remportent des premiers prix, les successeurs de Lupot en ont toujours offert aux heureux vainqueurs. M. Bernardel, qui a continué cette tradition, doit s’en féliciter, car, en novembre 1899. M. Hayot s’est fait entendre avec beaucoup de succès, aux Concerts Lamoureux, sur le violon qu’il reçut à l’occasion de son prix :

M. G. Bernardel a été nommé chevalier de la Légion d’honneur le 18 août 1900.

Bernardel (Léon). — Paris. Luthier contemporain. Né à Paris en 1853. Fils d’Ernest-Auguste. Après avoir fait son apprentissage chez Derazey, à Mirecourt, il entra dans la maison Gand et Bernardel frères, où il passa cinq ans dans les ateliers. Resté chez son oncle jusqu’à ces temps der-