Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/319

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Chanot (Georges). — Londres, xixe s. Fils du précédent [1].

Chappuy (Nicolas-Augustin). — Paris, 1760-1795 environ. Bon luthier, qui fit beaucoup d’instruments, grands patrons, vernis jaune rouge, marqués, le plus souvent, N. Chappuy, au feu, sur le fond près le talon du manche. Ils contiennent parfois une étiquette intérieure, avec le titre de luthier de S. A. R. la duchesse de Montpensier, ou celle que voici :

Il n’employa pas toujours de belles fournitures ; ses instruments, faits avec des bois inférieurs, sont généralement gratifiés de fortes moustaches. C’est-à-dire, que les tables y sont teintées en noir, sous le vernis, entre les et les bords, et même sous le chevalet. Les plus beaux n’ont que de très fines moustaches.

Un violon de Chappuy, dont Fr. Habeneck se servit pendant trente-sept ans pour faire sa classe au Conservatoire, à Paris, est conservé au musée de cet établissement[2].

Chardon (Marie-Joseph). — Paris. Luthier contemporain. Né à Paris le 22 mai 1843. Beau-fils et élève de Georges Chanot, auquel il succéda en 1872.

Homme d’autant de talent que de modestie, il passe ses journées à travailler à son établi, qu’il ne quitte que pour recevoir ses clients. D’abord, quai Malaquais, 1, comme son prédécesseur :

  1. Voir Les luthiers anglais
  2. N° 16. Catal., 1884.