Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/327

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dans un violoncelle de bonne facture, style italien, vernis jaune :

Cornu Fecit
À Marseille 1759.

Coty (Jean-Claude). — Versailles, 1787. Étiquette manuscrite :

Jean-Claude Coty luthier
À Versailles 1787.

Cousineau (Georges). — Paris, rue des Poulies. Il fut maître-juré comptable de la Corporation, en 1769. Fabricant de harpes, il faisait et vendait aussi : lyres, violons, violoncelles, etc., d’après l’étiquette d’une contrebasse à trois cordes, actuellement au Conservatoire de musique à Paris. On trouve de ses instruments à archet marqués au feu. Son fils, Jacques-Georges, né en 1760, a été harpiste à l’Opéra, de 1776 à 1811.

Couturieux. — Mirecourt, 1830-1850 environ. Lutherie ordinaire, vernis sec, rouge foncé. Il marquait ses instruments au feu, au-dessous du talon du manche : Couturieux Paris. Nous connaissons une étiquette imprimée, ainsi conçue :

Réparé par Couturieux
luthier de Paris 1847.

Cuchet (Gaspard). — Grenoble, 1729. Étiquette imprimée en gros caractères :

Fait par Gaspard Cuchet à
Grenoble Mil sept cent 29.

Cunault (Georges). — Paris. Luthier contemporain. Né à Paris, le 20 mars 1856.

Élève de Sébastien Vuillaume et de Miremont. Il ne passa qu’une année, 1872-1873, dans l’atelier du premier, et resta pendant sept ans, de 1873 à 1880, chez le second. Établi a son compte, en 1882, rue du Faubourg-Poissonnière, 53 ; en 1884, il transporta ses ateliers, rue des