Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/329

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En l’an VII, il était au carrefour de l’École de médecine.

De Comble (Ambroise). — Tournay  [1].

Defrenne (Pierre). — Rouen, 1731-1750 environ :

Fait par Pierre Defresne maître
luthier de Paris, demeurant
rue Neuve St  Lô, à Rouen
1745.

Il eut de graves démêlés avec ses confrères de cette ville, qui refusèrent d’abord de le recevoir dans la corporation des faiseurs d’instruments malgré un brevet du duc de Luxembourg, et qui, en 1734, le poursuivirent parce qu’il prenait le titre de Maître de Paris.

Deshaye ou Deshayes. — Paris, vers 1780. Rue de Grenelle-Saint-Honoré, près celle des Beaux-Arts. Il se disait le seul élève et neveu de M. Salomon, et avait pour enseigne : Au prélude espagnol.

Delaborne. — Il exposa des guitares, à Paris, en 1819 et en 1823.

Delanoe (Pierre-Jean). — 1754. Sans indication de résidence[2].

De Lannoy. — Lille, milieu du xviiie siècle. Lutherie bien faite. Vidal cite cette étiquette :

H. J. de Lannoy, sur la petite place
au-dessus des Halles, à Lille, 1747.

En voici une autre :

J.-J. De Lannoy dessus les ponts
de Commines à Lille 1752.

Il doit y avoir erreur, pour un prénom, sur l’une des deux étiquettes[3].

  1. Voir Les luthiers belges
  2. Cité par Constant Pierre.
  3. Constant Pierre donne N comme initiale du premier prénom. Cela fait trois ; on peut choisir.