Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/332

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Son long séjour dans des ateliers si recommandables en a fait un très bon luthier. Ses instruments, où se reconnaît une belle main-d’œuvre, sont très estimés :

Deschamps Claude). — Paris, rue de Seine, 1783-1785.

Despons (Antoine). — Début du xviie siècle[1].

Desroussaux. — Verdun, xviie siècle. Nous avons vu un violon de facture ordinaire, marqué au feu, sous le talon du manche :

Desrousseaux à Verdun.

Didelin (Joseph). — Nancy, 1776. Il avait pour enseigne : À la guitare des Dames de France.

Diter (Justin). — Marseille. Luthier contemporain. Né à Mirecourt, le 16 février 1866.

Après avoir fait son apprentissage dans sa ville natale il entra, le 20 août 1890, chez M. Paul Blanchard, à Lyon, où il resta jusqu’au mois d’avril 1897. Les sept années qu’il passa dans cet atelier l’ont rendu très habile.

Associé, pendant quelque temps, avec M. Ressuche, dans le passage de l’Argue, à Lyon, il est établi à Marseille depuis le mois de janvier 1898 :

Dieulafait. — Paris, 1720. Connu par une très belle basse de viole à sept cordes, qui est au musée du Conservatoire de musique, à Paris[2].

  1. Cité par Fétis sans indication de résidence.
  2. N° 172. Catal., 1884.