Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/336

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Fouquet-Lecomte, ou simplement Lecomte. — Paris, 1775-1800. Rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés.

Fourier (Nicolas-François), appelé Nicolas. (Voyez ce nom.).

François (Jean). — Mirecourt, 1758. Lutherie ordinaire. Étiquette manuscrite :

Gian Françoit à
Mircour an Lorraine
Fai en 1758.

Frébrunet (Jean). — Paris, 1760-1780 environ. Bonne facture. Vernis jaune brun. Fournitures généralement belles et de très bonne qualité. Un de ses violons, de 1760, est au Conservatoire de musique, à Paris, pour le service des classes. Étiquette manuscrite, portant rarement une date :

Gaffino (Joseph). — — Paris, xviiie siècle. Luthier d’origine italienne, qui travailla chez Castagneri avant de s’établir, ainsi que le montre le fac-similé suivant de l’étiquette d’un alto, grand patron, vernis jaune sale, dont les extrémités des spirales de la volute sont sculptées en formes de rosace, et qui se trouve au musée des Arts et Métiers à Paris[1] :

M. de Piccolellis[2] a traduit l’abréviation Cto par le mot

  1. Cet alto fut sans doute saisi chez les émigrés, car il provient de l’ancien dépôt du Louvre. Il n’est pas mentionné sur l’inventaire de Bruni.
  2. Ouvrage cité.