Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/341

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De 1886 à 1892, date de sa mort, C.-N.-E. Gand resta associé avec Gustave-Adolphe Bernardel[1].

Nommé chevalier de la Légion d’honneur, le 20 octobre 1878, C.-N.-E. Gand fut élevé au grade d’officier du même ordre, le 29 octobre 1889. Ainsi que les autres membres de sa famille, il a laissé la réputation d’un luthier très habile.

Gand. — Amiens, 1803. Étiquette relevée dans un violoncelle tyrolien :

Recoupé par Gand
luthier à Amiens
en 1803.

Il était sans doute de la même famille que les luthiers parisiens de ce nom.

Gautier. — Toulouse. Luthier contemporain. Successeur de Simonin. Il s’occupe surtout de réparations.

Gaviniès (François). — Paris. 1734-1770. Père du célèbre violoniste. Il fut d’abord établi à Bordeaux, et vint se fixer à Paris, à cause de son fils. Maître-juré comptable, en 1762 ; on connaît de ses instruments datés de 1734. Un violon et un quinton, saisis chez les émigrés, figurent sur l’inventaire de Bruni. Le Conservatoire de musique, à Paris, possède, pour le service des classes, une excellente contrebasse de cet auteur, portant la date de 1757, dont la tête sculptée représente un roi David ; et au musée de ce même établissement, on conserve un quinton, à 6 cordes, de 1744[2]. Il habitait rue Saint-Thomas-du-Louvre :

  1. Voyez l’étiquette qui servit de 1886 à 1892, dans la notice sur Gustave Adolphe Bernardel.
  2. N° 1020. Premier sup. au Catal., 1894.