Lamy (Jules). — Paris. Luthier contemporain. Originaire de Mirecourt. Il travailla longtemps dans cette ville, puis chez M. Thibouville-Lamy, à Paris, avant de s’y établir rue de Turenne, 74. Actuellement il habite au 41 de la même rue.
Lapaix (J.-A.). — Lille, 1841-1855 environ. Luthier d’un certain mérite, il chercha, mais sans succès, à modifier la forme classique du violon.
Laprévotte ( Etienne). — Paris, 1822-1856. Né à Mirecourt, vers 1790 ; il travailla pendant quelque temps à Marseille avant de venir se fixer à Paris. Il a fait de beaux violons, mais plus spécialement des guitares. Le musée du Conservatoire de musique, à Paris, possède un violon de Laprévotte[1] et trois guitares[2]. La première contient cette étiquette imprimée :
Guitare La Prévotte
Dédiée aux dames
Luthier, breveté, auteur,
rue du Bac, 38, Paris
1838.
La deuxième renferme une étiquette semblable, avec l’adresse « rue du Dragon, no 3, Paris ».
Laurent (Louis-Sigismond). — Paris, passage du Saumon, 1775-1789. Dont il y a un téorbe de 1775 au musée de Bruxelles. Il faisait aussi des harpes et avait pour enseigne : « Au cytre allemand ».
Lavinville. — Paris, 1777. Fournisseur du duc de Chartres. Il lit surtout des mandolines.
Leblond (G.). — Dunkerque. 1779. Un cistre de ce luthier est au musée du Conservatoire de musique, à Bruxelles.
Le Camus (Pierre). — Lyon, 1573-1575. Faiseur de luths.