Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/365

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Une viole de 1701 et un alto de 1770, portant le nom de Nicolas Médard, sont conservés au musée de Bruxelles. Ils furent sans doute construits par des descendants des luthiers ci-dessus.

Melling. — Paris, 1753-1771. Il avait pour enseigne : À la belle vielleuse et habitait en 1753, rue Fromenteau, place du Louvre. En 1771, son magasin, où l’on trouvait la « Méthode de cytre ou guitare allemande » de l’abbé Carpentier, était installé rue des Orties, aux galeries du Louvre. Une mandore, sans date, de ce luthier, figurait dans la collection Loup.

Menegand (Charles). — Paris, 1857-1885. Né à Nancy le 19 juin 1822. Après avoir fait son apprentissage à Mirecourt, il vint à Paris en 1840, travailla chez Rambaux jusqu’en 1851, passa ensuite une année chez Maucotel et partit à Amsterdam en 1852, où il s’établit à son compte. En 1857, il revint à Paris, qu’il ne quitta que pour aller mourir à Villers-Cotterets, le 9 janvier 1885 :

Luthier de talent, il a peu produit et s’est plutôt spécialisé dans la réparation.

Mennesson (Émile). — Reims. Luthier, facteur et éditeur contemporain. Lutherie moderne à bon marché, d’aspect flatteur, et portant le nom de Guarini.

Mériotte (Charles). — Lyon, xviiie siècle :