Très belle lutherie. Vernis rouge brun. Ses instruments furent réputés. Spohr les cite avec ceux de Lupot, dans sa méthode de violon, comme étant les meilleurs de l’époque. On a vu, dans la notice consacrée à N. Lupot, que celui-ci fit des violons pour Pique[1].
Pirot (Claude). — Paris, 1800-1820 environ. Bonne lutherie. Vernis rouge-brun, assez épais. Deux violons de Pirot, 1803 et 1813. sont au musée du Conservatoire, à Paris[2] :
Pitais. — Paris, xviiie siècle. Contemporain de Bocquay. Lutherie, style Amati. Marque au feu, sur le fond, au-dessous du talon du manche
Plumerel. — Paris, 1740. Lutherie ordinaire. Vernis jaune.
Plumerel (Charles). — Angers, 1837. Étiquette imprimée :
Réparé par Charles Plumerel luthier
rue Sourdière n° 4 Angers 1837.
Poinot aîné. — Mirecourt, xixe siècle. Il marquait au feu à l’intérieur.
Poiros (Louis). — Un violon ordinaire de ce luthier figure sur l’inventaire de Bruni. Celui-ci n’indique ni l’époque ni la ville où cet instrument fut construit.
Poirson (Eloph). — Lyon. Contemporain. Ex-commis principal du télégraphe, qui, depuis 1870 environ, fait des violons ayant un certain mérite.
Ponce (Jean-François). — Étiquette manuscrite relevée dans un violoncelle de style italien :
« Joannes franciscus
Ponce monsensis
me fecit anno
1740. »