Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/383

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Ami de Fouquier-Tinville, il fut juge au Tribunal révolutionnaire, où il comptait parmi « les solides ». Condamné à mort, il périt sur l’échafaud le 7 mai 1795.

Renault (Nicolas). — xviie siècle. Luthier lorrain.

Renault (Jacques). — xviie siècle. Luthier lorrain, lequel aurait travaillé à Paris.

Renault (Sébastien). — Paris, 1760-1810 environ. Il fut l’associé de Châtelain :

Mais il figure seul parfois, toujours à la même adresse, soit sur des instruments ou des almanachs. Belle lutherie, dont on peut voir un cistre de 1785, au musée du Conservatoire, à Paris[1] ; ainsi qu’un sistre de 1786 et un archi-cistre, de 1804, à celui de Bruxelles. Il fit aussi des harpes et des vielles.

Ressuche (Charles). — Bordeaux. Luthier contemporain qui travailla à Paris et à Lyon, où il fut pendant très peu de temps l’associé de Justin Diter.

Reynaud (André). — Tarascon, 1761. Étiquette relevée dans un violon ordinaire :

Andréas Reynaud olime
canonicus
Tarascone in Provincia 1761.

Richelme (Antoine-Marius). — Marseille, 1832 † 1896. Luthier de valeur. Il y fit son apprentissage chez Yong, à Marseille, et travailla successivement, toujours dans la même ville, chez Coviaux Sippy et chez Daniel, avant de s’y établir en 1867. Richelme a construit des instruments d’une forme spéciale, et non sans qualités, à propos

  1. N° 206. Catal., 1884.