Aller au contenu

Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/401

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

tralto, qui est au même musée ; et en 1807, il produisit une pédale sourdine. Ces trois inventions n’eurent pas de succès. Il fut plus heureux avec les archets, dont nous parlerons dans le chapitre suivant.

J.-B. Vuillaume occupe une place importante dans l’histoire de la lutherie, sa réputation fut aussi grande que méritée. Il mourut à Paris, le 19 mars 1875.

Vuillaume (Nicolas). — Mirecourt, xixe siècle. Frère du précédent. Né à Mirecourt en 1800. Il vint travailler, chez son frère Jean-Baptiste, à Paris de 1832 à 1812. À cette époque, il retourna s’établir à Mirecourt, qu’il ne quitta plus :

Il fit des violons à bon marché qu’il marquait : Violons stentor.

Vuillaume (François-Nicolas). — Bruxelles. xixe siècle. Troisième fils de Claude Vuillaume. Né à Mirecourt en 1802. Il alla se fixer à Bruxelles [1].

Vuillaume (Claude-François). — Mirecourt, xixe siècle. Quatrième fils de Claude Vuillaume. Né à Mirecourt en 1807. Il abandonna la lutherie pour la fabrication des orgues d’église.

Vuillaume (Sébastien). — Paris, 1850 environ † 1875. Fils du précédent, neveu de Jean-Baptiste. Il vint s’établir à Paris, où il mourut, le 17 novembre 1875. Bonne lutherie :

    l’orchestre de Monte-Carlo. Il y en a, parait-il, une troisième à Vienne (Autriche). Dubois, contrebassiste à l’Opéra, avait déjà fait une octobasse en 1834.

  1. Voir Les luthiers belges