dit-on, appliqua le premier la coulisse à la hausse[1]. Ses ateliers furent installés rue d’Angevilliers, 18, de 1815 à 1837, date de sa mort.
Maire (Nicolas). — Paris, 1830 environ-1878.
Né à Mirecourt, le 28 décembre 1800, il mourut à Paris le 17 juillet 1878, rue de Viarmes, où il s’était établi après être resté assez longtemps comme ouvrier chez Jacques Lafleur, dont il était l’élève. Archets estimés.
Pageot (Louis-Simon). — Mirecourt, 1790-1800 environ. Facture ordinaire.
Pageot (dit Pajeot). — Mirecourt, 25 janvier 1791 † 23 août 1849. Fils, élève et successeur du précédent. Il fit quantité d’archets excellents, lesquels ne portent pas toujours son nom, car il travailla beaucoup, dit-on, pour le compte de Lafleur.
Panormo (Georges-Louis). — Londres, première moitié du xixe siècle. Fils du célèbre luthier Vincent Panormo de Londres. Un de ses archets est au musée du Conservatoire de musique, à Paris. (No 71. Catalogue, 1884.)
Peccatte (Dominique). — Paris, 1837-1847 ; Mirecourt, 1847-1874. Né à Mirecourt, le 15 juillet 1810. Fils d’un barbier, il embrassa d’abord la profession paternelle, mais abandonna bientôt le rasoir pour la lutherie. Venu à Paris en 1826, il entra chez J.-B. Vuillaume et ne tarda pas à acquérir une grande habileté dans la fabrication des archets. Il quitta Vuillaume en 1837, pour succéder, rue d’Angevillers, 18, à François Lupot, qui venait de mourir. Dix ans plus tard, en 1847, il retourna à Mirecourt, où il décéda le 13 janvier 1871. Ses archets, qu’il marquait :
sont remarquablement beaux et très recherchés.
Peccatte (François). — Mirecourt, 1840 environ-1850 ;
- ↑ On nomme coulisse la doublure en métal dont est garnie la hausse dans la rainure qui s’applique sur la baguette.