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court en 1871, il y fut l’élève de son père, qui était ouvrier chez un fabricant d’archets.

En 1890, il entra chez Charles Peccatte, à Paris ; puis un an après, en 1891, chez Alfred Lamy. Il s’est installé boulevard Bonne-Nouvelle en 1893. Archets de belle facture, signés :

Sartory.

Schwartz (Georges-Frédéric). — Strasbourg, 7 avril 1785 † 29 décembre 1849. Élève de Richard Schwartz, son père, luthier à Strasbourg. Ses archets sont très estimés. Il les marquait :

Schwartz. Strasbourg.

Süss (Christian). — Markneukirchen, 1831 † 1900. Ses archets sont réputés.

Simon. — Paris, 1845-1882. Né à Mirecourt, en 1808, il y fit son apprentissage et vint à Paris en 1838. Il travailla quelque temps chez D. Peccatte, puis chez J.-B. Vuillaume, qu’il quitta en 1846, pour s’établir à son compte. En 1847, il succéda à D. Peccatte, rue d’Angevillers, 18 ; s’associa avec Henry, de 1848 à 1851 ; et resta seul ensuite jusqu’à sa mort, survenue à Paris en décembre 1882.

Archets estimés, marqués :

Simon. Paris.

Sirjean. — Paris, 1818. Rue de l’École, 31.

Thomassin (Louis). — Paris. Contemporain. Né à Mirecourt en 1855, il y fut l’élève de Charles Bazin.

Entré chez F.-N. Voirin, à Paris, en 1872. Après la mort de celui-ci, survenue en 1885, il resta pendant cinq ans avec la veuve, et s’établit boulevard Rochechouart en 1891. Bons archets, signés :

L. Thomassin.

Tourte. — Paris, xviiie siècle. On ignore les dates de sa naissance et de sa mort. Ouvrier habile, qui travailla de