Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/72

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Huguenet l’aîné devint joueur de « taille » à la Chapelle en 1661. Il tenait le même emploi dans la Musique de la reine, en 1683. On le trouve encore dans les violons du Cabinet en 1702, et à la Chapelle en 1708[1].

Quatre petits violons furent nommés en 1660 : Claude Alais, basse de violon, toujours titulaire en 1702[2] ; Augustin le Peintre, dessus de violon, que l’on voit entrer à la Chapelle en 1679, figurer dans la Musique de la reine en 1683, encore violon du Cabinet en 1702, et de la Chapelle en 1708[3] ; Nicolas de la Quièze le cadet, dessus de violon, qui n’avait pas quitté son emploi en 1702[4], et Prosper Charlot, basse de violon, lequel devint symphoniste de la Chapelle l’année suivante (1661)[5] et obtint une place dans la grande Bande, le 4 novembre 1672, par suite de la destitution de Pierre Housseuille[6] (fait que nous avons déjà relaté). Augustin Charlot, son frère, reçut la survivance de cette charge ; mais sept jours plus tard, le 11 novembre 1672, ils démissionnèrent et Philippe Bazancourt leur succéda[7]. Prosper Charlot faisait toujours partie de la petite Bande en 1702, et de la Chapelle en 1708. De même que Jacques de la Quièze l’aîné, il figure, en 1702, comme pensionnaire de la Musique de la Chambre, à 1 200 livres[8]. Augustin Charlot ne nous est connu que par le brevet nommant Bazancourt.

Claude Desmatins, basse de violon, fut admis dans la grande Bande, le 15 juillet 1663[9]. La même année, Pierre Chabanceau de la Barre « joue du théorbe, ou de la grosse basse de violon » à la Chapelle, où on le voit encore en 1708[10].

  1. L’État de la France, 1683, p. 433 ; 1702, p. 232 ; 1708. p. 48.
  2. L’État de la France, 1702, p. 233.
  3. Id., 1702, p. 233, 1708. p. 47.
  4. Id., 1702, p. 233
  5. L’État de la France, 1708, p. 48.
  6. Arch. nat., O116, fol. 197.
  7. Arch. nat., O116, fol. 199, verso.
  8. L’État de la France, 1702, p. 229.
  9. Id., 1702, p. 231.
  10. Id., 1708, p. 48.